Tiago et David jouaient tranquillement aux cartes lorsque l'agitation survint autour d'eux. Des miliciens mais aussi des civiles qui passaient le mot tout en prenant les armes et en courant dans tous les sens, certains vers la porte d'autres vers des coins plus reculés où, peut-être, ils seraient en sécurité. Le District était en état d'alerte. Tiago ramassa les cartes et les rendit à son propriétaire .

"DES MARCHEURS! Ils sont armés ils avancent vers la porte!"

Le regard de Tiago se porta sur David. Il ne savait pas se battre. Il aurait beau essayer de fuir ou de se cacher, il finirait probablement dévoré si les premières lignes n'arrêtaient pas la menace et en l'occurrence, ils ignoraient quelle était son ampleur. Tiago préférait qu'il soit avec lui.

"Hermanito (petit frère), viens avec moi, on va voir ce qu'il se passe! T'en fais pas, je te protégerai."

Sur ces mots, il entraîna David vers la Porte Sud, son van était à 50 mètres des portes et non loin de la barricade. Après avoir récupéré une hache à l'intérieur, il aida son ami à grimper sur le chemin de ronde, voyant deux personnes commencer à courir en direction opposée de la porte. Il resta sans voix en découvrant la scène (et les cinquante zombars) mais il comprit que quelques uns essayaient d'attirer les macheurs pour les séparer en plus petits groupes et sur le moment, ça lui paru une bonne idée. Il intima à David de l'attendre ici et de, s'il sentait le danger approcher, se réfugier dans son van s'il pouvait.

Usant de ses capacités au parkour, Tiago sauta vers l'extérieur, passant de toits en toits jusqu'à se rapprocher des zombies, du côté droit où, pour l'instant, il n'y avait personne pour tenter de les séparer.
Le groupe de zombars près de lui semblait plus attiré vers le remue-ménage près des portes, aussi se dit-il qu'il devait être encore plus visible que le groupe de combattants qui tentait de survivre.

D'un mouvement régulier du talon, il battait le rythme d'une chanson qui lui était venue à l'esprit. C'était pas de la country cette fois mais sentant la peur se transformer en un frisson d'excitation à cause de la dangerosité de la situation, il se prit à son propre jeu et se mit à chanter et à... danser sur Toxic de Britney Spears. Le groupe de marcheurs lui faisaient l'effet d'un public, d'ailleurs il s'adressait directement à eux tandis qu'il s'épanouissait dans son spectacle improvisé.

Résumé:

Je m'étais éloigné des marcheurs de quelques mètres, ils seraient sur moi en quelques secondes, cette fois encore il allait falloir que j'attaque, mais je n'avais plus de protection. J'avais mon couteau de chasse dans la main gauche, une machette Herbertz d'un coté de la ceinture et un Glock de l'autre. Pour être plus léger j'avais laissé mon sac. J'avais sur moi seulement deux chargeurs, donc 40munitions, et au cas où un couteau de butchcraft dans ma botte. Avec la main gauche je rangeais mon couteau et avec la droite je saisis alors la machette.

Je me retrouvais alors d'un mouvement sur et décapitais sans trop de difficulté le premier à me foncer dessus, le second quant à lui avait un sabre, je dus esquiver plusieurs attaques avant de pouvoir lui porter des coups. La distance ne jouait pas à mon avantage après l'avoir esquivé je profitais de la distance pour ressortir le couteau. Je guêtais une ouverture jusqu'en entre percevoir une. Je lui plantais alors ma lame dans l'oeil.

Je regardais autour de moi, et avec la distance que j'avais réussi à prendre, et les trois autres personnes engagées dans le combat, il ne restait plus qu'un marcheur à mes cotés. Une fois que je l'aurais eu, je devrais retourner auprès des autres, qui plus bruyants avaient fait stagner les marcheurs.
A peine avais-je pensé ça que j'aperçus un abruti se mettre à chanter et danser sur le toit d'une vieille bâtisse. Légèrement sous le choc je m'arrêtais net dans mes actions. Je connaissais cet abruti... Pfff Ils sont vraiment fou ces américains.

Résumé plus dés :

Mon coup de lance pierre a fait chou blanc, j'étais déçu et frustré. La colère montait, poings serrés je sentais les larmes me monter aux yeux. Mais c'était pas le moment de faire sa mauviette. Je tentais tant bien que mal de me reconcentrer pour être utile, je sentis alors une main autour de ma taille, on me remorquais. A peine arrivé en haut je me retournais pour savoir qui m'avais remonté quand cette fois encore je chutais de l'autre coté du mur. Fort heureusement pour moi un monsieur avait littéralement volé à mon secours, je ne le connaissais pas mais il m'avais rattrapé en plein vol. Une fois à terre je me levais et me penchais au dessus du monsieur

-Est ce que tout va bien ?" je lui tendais alors la main pour l'aider à se lever, mais je manquais de force.

-Merci de m'avoir sauvé !" lui dis-je un grand sourire aux lèvres.

Je me retournais et vit les zombies, beaucoup plus proches que la dernière fois. J'avais peur et je tremblais, mais je pensais aux visages de Maman, Jackie, Mitch, et Psyche. Elle était là Psyche, et je devais lui prouver qu'elle n'avait pas a s'inquiéter pour moi ! Que c'est moi qui les protégerais !

Je me retrouvais donc au coté du monsieur, et on allait pas vraiment avoir le temps de remonter, surtout que c'était pas drôle comme manège de se faire bouler du mur sans arrêt. Je ressortis mon lance pierre m'adossais au mur et attendis la suite des événements.

Résumé plus dés :

Le zombie avait l'air distrait je pourrais ainsi facilement passer derrière lui et lui mettre un coup fatal, je m'avançais donc sans un bruit et lui plantais la machette dans le dos au niveau du coeur. J'eus un peu de mal à retirer la lame et ça giclait de partout mais il tomba à terre sans vie. Je me mis donc à courir vers mon collègue Kelsier maintenant à terre, et même si c'était risqué vu l'angle tentais de tuer le zombie qui s'était placé sur lui par le dessus.

ça marchait, lorsque ce dernier tombait sans vie sur mon collègue je le retournais laissant le champs libre à ce dernier pour qu'il puisse se relever. La fille quant à elle Karhlya volait dans les airs et faisait tomber les marcheurs comme des mouches. J'étais jaloux car lors de la démo je m'étais pris un mur en essayant de manoeuvrer l'équipement. Il allait vraiment falloir que j'apprenne à utiliser ces trucs. Je me tournais alors vers Kelsier et lui dis :

-"Tu peux te lever ? Je crois qu'on va devoir y aller"

Je pointais alors la direction où se trouvait Theresa, la petite furie meurtrière. Mais mon rôle en tant que milicien était d'arrêter cette attaque et de limiter les pertes, peu importe si les gens que je sauvais tenteraient de me tuer par la suite.

Spoiler: