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marcheurs anciens #everyone Il tient debout, au début. Et tout ce que tu fais, c’est le guider pour le faire rejoindre le mur, le plus vite possible. Le hic … c’est qu’au bout d’un moment très court, tu sens bien qu’il peine, et tu ralentis, de plus en plus, jusqu’à finalement être obligée de t’arrêter. A partir de ce moment, Karhlya, tu as à peine le temps de jeter un œil à la barricade que tu l’entends s’écrouler. Prise de panique, tu te précipites auprès du milicien et si au début, tu le secoues avec tout ce qui te restes d’énergie pour tenter de le réveiller, tu finis par relever l’un de ses bras que tu viens placer derrière ta nuque.

Et tu galères, Karhlya. Parce qu’on pourra dire ce qu’on veut, si Ilya n’est pas bien épais, il est tout de même relativement musclé et si c’est ton cas aussi, tu n’en restes pas moins une jeune femme. Alors tu forces, encore, et encore, et finalement, tu te résignes. Tu tombes à genoux, près de lui, un instant, et puis tu souffles un grand coup avant de saisir ses bras et de tirer dessus … tu le traînes au sol, tu tires, progressant lentement, mais surement, espérant simplement atteindre le mur avant d’être attaqué par quelque chose qui pourrait traîner dans les parages.

Et puis à côté de ça. Tu râles. Tu l’appelles aussi. Même si pour le moment, c’est clairement en vain.

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marcheurs anciens #everyone Tu ne sais même plus où donner de la tête. Tu te sais en sécurité, et c’est pour ça, Karhlya que tu prends le temps de regarder, d’observer, de te poser des questions. Et tu vois tant de choses, tant de possibilités que tu ne sais même plus où tu pourrais être réellement utile. Partout, sans doute. Tu vois des miliciens dans la panade, une jeune femme qui depuis tout à l’heure est en pleine souffrance, sans compter Ilya duquel tu t’es éloignée mais qui visiblement est clairement dans la panade.

Et finalement, c’est lui que tu cibles du regard. Tu soupires. Tu t’apprêtes à prendre de l’élan … et BOOM. Tu ne comprends pas d’où ça vient. Tu n’as pas le temps de réagir. Tu sens la chaleur. Tu sens que tu tombes et que tes câbles ont lâché, tu sens que tu n’arriveras pas à te rattraper et au milieu de la fumée, tu tousses, tes yeux pleurent et … rien. Tu n’y vois rien. Alors par réflexe, tu te recroqueville simplement sur toi-même, et tu pousses sur tes pieds pour t’éloigner des potentiels débris. Tu vas tomber, tu le sais. Tu n’auras pas mal, tu le sais aussi, mais tu pourrais quand même être blessée si tu manques de chance.

Première chose à faire lorsque tu te relèves Karhlya. Tu fonces droit sur Ilya.

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marcheurs anciens #everyone Autant le dire, tu regrettes vite, mais alors très vite d’avoir changer de position pour tenter d’aider ici. Parce que, si tu avais plutôt bien géré les choses jusqu’ici, à peine as-tu posé un pied près des marcheurs qui se trouvent face au mur que cette espèce de chance tourne aussitôt. Tu as reconnu Ilya, et tu essaies de t’adresser à lui, d’attirer son attention, mais ce dernier semble déjà largement occupé alors, tu te contentes d’un soupire.

De toute façon, tu n’as pas spécialement le temps de lui courir après puisque tes problèmes à toi ne font que commencer. Alors que tu donnes un ou deux coups dans une des bonbonnes d’air afin d’en vérifier la contenance au son, tu aperçois ces deux marcheurs qui foncent littéralement sur toi. Tu n’es pas dans les meilleures conditions possibles ici, tu as pris un risque en descendant ici, les accroches ne sont pas nombreuses, voir presque inexistantes alors tu n’as pas d’autre choix que de te mettre à courir, toi aussi, en te repliant sur le mur pour avoir une chance de t’en servir en cas de besoin.

Si tu te sais maintenant à l’abri du virus, et d’une quelconque douleur, tu n’as pourtant pas cessé de craindre les infectés. Tu préfères donc éviter un combat très inégal pour l’instant et pour cette raison, tu t’agrippés à nouveau au mur, restant un moment, suspendue ici en attendant de trouver un angle attaque relativement bon, et surtout, de voir si oui, ou non, tu peux venir en aide à quelqu’un plutôt que de te jeter dans la bataille inutilement.

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marcheurs anciens #everyone Action risquée, et ça tu le sais. Tu mets tout ton poids, tout ton élan dans cette attaque et tu parviens sans grande difficulté à atteindre la gorge d’un marcheur. Sa tête tombe à ses pieds, elle roule dans le sable tandis que le second est entaillé, mais pas assez profondément. Tu ne peux pas te permettre de ralentir, encore moins de t’arrêter, tu as pris de l’élan pour rejoindre le mur, maintenant, alors tu continues et tu sautes littéralement jusqu’au sol, atterrissant lourdement dans le sable, tu roules, sur un ou deux mètres mais tu te relèves sans peine.

Pratique, n’est-ce pas, de ne plus ressentir la moindre douleur ?

Tu as le temps de regarder derrière toi, tu as laissé les marcheurs dans la confusion, et franchement, ça t’arrange, du coup, tu te permets de t’élancer et de regagner le haut des barricades, à bout de souffle mais pleine d’énergie et plus motivée que jamais pour te lancer à nouveau dans la mêlée. Tu avises donc le bas du mur, et lorsque tu constates que beaucoup sont en difficulté, tu sautes, et tu cours droit devant.

▬ Ilya ! Tu te souviens de son prénom, il est déjà venu s’entrainer avec l’équipement, une fois, ou deux. De quoi tu as besoin ? Dis-moi ! Tu es mobile. Immunisé. Insensible à la douleur. Autant que ça serve, non ?

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marcheurs anciens #everyone Elle tient. Deux fois que tu la mets sévèrement à l’épreuve, et pourtant, elle continue de supporter ton poids et tes mouvements, cette structure étrange, pourtant déjà éprouvée par le temps. Du coup, Karhlya, tu en profites. Tu as le bon angle. Tu t’en sors mieux que n’importe qui aujourd’hui, alors tu fonces vers le bas et viens trancher la première tête qui passe à ta portée avant de remonter plus haut encore, pour observer ce qui se passe autour de toi.

Au centre, c’est littéralement un enfer, tu le vois. Mais pour le moment, tu es coincée ici, et tu ne peux malheureusement pas apporter ton aide à moins de réussir à regagner le mur. Tu évalues la distance, tu jettes un œil en bas, aux trois marcheurs qui restent ici, tu te dis que si tu parviens à en éliminer encore un peu, ou en attirer un peu plus dans ta direction, tu pourras te permettre de délaisser ce côté pour filer un coup de main où on aura réellement besoin de toi.

Tu soupires, du coup. Tu te fixes en tête d’attaquer une dernière fois, d’en éliminer le plus possible. Ensuite, tu iras donner un coup de main à ceux qui galèrent un peu trop là-bas, sur ce qui représente le gros du champ de cette bataille.

De nouveau tu fonces donc vers le bas, ton arme en avant, tu veux trancher là où tu peux pour te rattraper plus loin et rejoindre le mur assez vite, tu crains surtout déjà de manquer de gaz !

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marcheurs anciens #everyone Ça fonctionne ! Oui, et ça fonctionne même encore mieux que tu l’aurais imaginé. Tes cris sans aucun sens attirent l’attention de plusieurs marcheurs, et tu recules afin de les éloigner du groupe, tu les disperses de ton côté, espérant que quelqu’un là-haut, sur les murs, aura l’idée de faire la même chose par la droite. Tu fais vite, tu es rapidement obligée de courir pour garder la distance entre eux et toi et puis, au pied de la structure, à l’arrière, tu t’arrêtes et tu fais volte-face, juste au moment où l’un des infectés se jette sur toi pour tenter de t’atteindre.

Son mouvement, tu l’anticipes, tu évites son arme – une espèce de hachette – d’un pas de côté maîtrisé et ta lame à toi vient trancher net dans la nuque. La tête du marcheur roule sur le sol, mais tu n’as pas spécialement le temps de savourer cette petite victoire puisqu’évidemment, il n’était pas seul, il y en a maintenant au moins quatre de plus qui t’ont prise pour cible et même si tu ne redoutes plus tellement leurs morsures, tu n’es toujours pas débarrassée de l’appréhension d’être blessée. Du coup, tu lèves la tête vers la structure, toujours aussi bancale et tu te décides à lancer tes grapins vers le haut pour te mettre en hauteur. Le plan après ça et te servir de l’équipement que tu possèdes pour attaquer par le haut et c’est d’ailleurs ce que tu tentes de faire aussitôt en plongeant vers le bas…

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marcheurs anciens #everyone Tu restes là-haut un moment, occupée à observer l’avancée rapide de ces marcheurs, mais aussi le mouvement des troupes à l’intérieur. Tu ne prendras pas le risque de te lancer la première, ton équipement avait beau être efficace, les points d’accroche pour les grappins de ces derniers n’étaient pas nombreux, le bâtiment à gauche n’était pas au mieux de sa forme, il pouvait céder son ton poids et ton élan mais en même temps, il représentait aussi ta seule option d’attaque censée.

Le piège en bas était une bonne idée. La corde tendue aurait en effet pu ralentir la progression de la première ligne, les faire chuter et ainsi permettre aux combattants les plus courageux de s’élancer pour en éliminer une petite dizaine, peut-être un peu moins directement au sol. Cependant, comme tu l’avais prévu, la corde ne tient pas, le premier marcheur qui l’approche chute, oui, mais il emporte le piège avec lui, ouvrant ainsi une voie libre et dégagée pour ses camarades.

▬ Evidemment … Tu marmonnes, du haut de ton perchoir, toujours occupée à balader tes yeux dans le paysage pour trouver le meilleur moyen d’être utile lorsque tu te rends compte qu’un homme s’est déjà lancé dans la mêlée, armé de ce qui ressemble à un couteau et d’un … baril rouillé. Le bruit qu’il provoque attire l’attention d’un bon nombre de marcheurs sur lui et toi, tu ouvres grand les yeux. BOUGEZ-VOUS ENFIN, IL VA SE FAIRE TUER !

Et puis, sans plus hésiter que cela, tu sautes, tu t’élances en direction de la structure bancale et tu t’y accroches pour finalement te laisser retomber à gauche du groupe, et là, à ton tour, tu te mets à crier pour faire du bruit, pour essayer de les disperser avant de te jeter sur le tout premier qui se précipite sur toi.

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marcheurs anciens #everyone Des échos. Des rumeurs. Tu avais réussi à échapper à la vigilance de ta mère, et dans la rue, tu t’étais arrêtée nette lorsque tu avais été bousculée par quelques miliciens en train se courir en direction de la porte. Tu t’es retournée. Tu as continué ton chemin, en marche arrière, guettant les mots clés dans les discussions pour finalement être bousculée à nouveau. Il se passe quelque chose, tu le sens. Et quand tu comprends que c’est réellement quelque chose de grave, ton sang ne fait qu’un tour et tu te remets à courir, tu esquives les épaules mais tu te fiches bien d’être bousculée, de te cogner.

C’est vers le laboratoire que tu fonces à toute vitesse et si d’ordinaire, tu entres ici calmement, si tu prends le temps de dire bonjour, cette fois, tu n’as pas le temps, tu pousses la porte, tu fonces jusqu’à la salle du fond, celle dans laquelle tu te rends systématiquement, c’est le labo de Finn.

Tes mains viennent attraper l’équipement, en évidence sur la table de travail et tu l’enfiles. Tu vas vite. La boucle vient même t’entailler un doigt, mais tu ne réagis pas, tu fais au mieux, tu fais au plus vite, mais tu fais attention parce que tu sais maintenant que la précipitation n’est pas ton alliée. Tu n’as encore vu personne, peut-être par manque d’attention. Il faut dire que ton esprit est focalisé sur ce qui est en train de se passer, quand bien même tu n’as pas les détails.

▬ J’embarque ça ! Tu lances ces quelques mots alors que tu retournes déjà vers la sortie, et une fois dehors, tu décolles du sol.

Toits. Murs. Tu t’aides de tout ce qui peut supporter tes grappins et puis en moins de deux petites minutes à peine, tu retombes en haut, sur le chemin de garde. Tu te perches, te postes en hauteur pour y voir clair en plissant légèrement les yeux.

▬ Quelle mouche les as piqués ? Pourquoi y’en a autant ? Tu balances la tête, observant ce qui se passe en bas, et tu avises la corde tendue, bonne idée ça. Sauf que … Ça ne suffira pas.
Et déjà tes yeux observent, histoire de savoir comment tu vas pouvoir aborder la chose, où tu vas pouvoir t'accrocher.

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