Nom ⇝ Stellaa. Oui, c'est le nom du Gouverneur de ce fichu District, mais, à la base, ça n'est pas le tien. Disons simplement que tu as été adopté, contraint d'adopter le nom de ton « sauveur » et de te conduire comme l'un de ses fils. Prénom ⇝ Lucian. C'est tout ce qu'il te reste de tes parents, ton prénom. Autant dire que tu y tiens et que tu ne supportes pas qu'on l'écorche. Ça se prononce [Loussianne]. Surnoms ⇝ Lou. Ouais. C'est nul, et tu as horreur de ça. Age ⇝ Vingt-sept ans. Date & lieu de naissance ⇝ 23 mars 1992, Los-Angeles. Métier & Occupation ⇝ Disons simplement que ça dépends du jour où on te poses la question. Situation ⇝ Célibataire, bien trop avide de liberté pour songer à se poser, à s'investir dans une relation durable. (Entendez par là plus de deux jours consécutifs.) Orientation ⇝ Hétérosexuel. Jamais eu de doute là-dessus. Les femmes, toujours les femmes. Groupe ⇝ Live.
Es-tu un immunisé ? Oui. Non.
« Un emmerdeur. Ce gosse n’est qu’un emmerdeur. » Voilà ce que répondrais probablement le Gouverneur Stellaa si on lui demandait de s’exprimer au sujet de Lucian. Pourtant, on dit que jamais au grand jamais, l’homme n’a oser regretter d’avoir adopté ce gamin. Son père était un homme d’honneur, c’est ce qui ressort, quand on évoque la défunte famille du cadet – par adoption – de la famille Stellaa. « Une triste histoire. » Dira le Gouverneur. « L’un de mes amis les plus chers. » Ajoutera-t-il certainement. Et c’est ce qui aura poussé l’homme à se décider à inclure l’orphelin dans son propre clan, a en faire, aux yeux de tous, son fils. Parce qu’il n’ira jamais jusqu’à se vanter de l’adoption de ce petit, non. Il est son fils. Point. Et s’il ne fait pas forcément sa fierté, dans son esprit, Lucian est au même niveau qu’Aedan, ou Rohwan.
Pourtant, il n’a jamais été facile à vivre, Lucian. Un gamin turbulent, l’opposé de ceux qui sont devenus ses ainés, il n’a jamais manifesté le moindre intérêt pour les études, bien au contraire, il n’a jamais non plus tenté de se hisser au sommet et n’a finalement fait que se complaire dans une certaine forme d’ignorance. Et pourtant. Lucian est loin d’être un idiot. Il aime à le faire croire, sans doute parce qu’il est plus simple de vivre en paix lorsqu’on vous pense complètement crétin, mais il apprend, et il apprend vite. Non Lucian n’a jamais eu de grande difficulté, sa mémoire a toujours été particulièrement performante, il n’a jamais eu besoin de lire deux fois un bouquin pour s’en rappeler dans sa globalité. Les détails lui échappent, cependant. Et surtout, il a la fâcheuse manie d’oublier les prénoms, l’association aux visages est toujours compliquée avec lui. Cependant, il lui a suffit d’écouter les cours donnés à ses frères d’une oreille distraite pour en enregistrer une bonne partie ce qui fait de lui quelqu’un de relativement cultivé qui toutefois, à une sainte horreur d’étaler sa science.
Lucian est un homme de terrain. Du moins, c’est ce qu’il aime prétendre. Entendez par là qu’il a horreur de rester enfermé à ne rien faire, et puis, surtout, il a ce besoin complètement vital d’avoir le contact avec le genre humain. Oui. Il aime être entouré. La foule ne l’a jamais dérangé, bien au contraire, s’exprimer en public n’a jamais été problématique pour lui. D’ailleurs, Lucian n’a jamais été d’un naturel discret. Il n’a jamais été solitaire. Jamais été renfermé. Par cela, il contraste totalement avec ses frères et pour ceux qui ne savent pas qu’il a été adopté, il passe bien souvent pour le vilain petit canard qui manque de sérieux et d’intelligence. Une façade. Une image qu’il entretient avec plaisir et qu’il considère comme une manière de se moquer du monde entier.
Tactile, Lucian a toujours eu besoin de contacts physiques pour exister. Jadis, c’étaient ses parents, particulièrement sa mère qu’il gratifiait de ses étreintes parfois soudaines. Aujourd’hui, n’importe qui fait l’affaire et même s’il ne vous connait pas, il est capable d’une caresse, d’une marque d’affection et même d’un câlin ou d’une franche accolade. C’est par là qu’est né sa réputation de dragueur et de séducteur. Lucian est souriant. Des sourires parfois énigmatiques. Lucian aime les femmes, c’est un fait. Les yeux baladeurs, il est attiré par les jolies filles qui pourraient passer dans son champ de vision. Les longs cheveux roux ont toujours été sa faiblesse, et s’il devait établir un idéal, ce serait la première chose qu’il citerait. Des cheveux roux, oui. Une peau pâle. Un joli regard. Une paire de lèvres rosées. Une telle femme pourrait le rendre fou … à n’en pas douter.
FACTS
→ Il ne peut pas s'empêcher de se battre. S'il n'est pourtant pas d'un naturel particulièrement violent, il cherche, et bien souvent il trouve, du coup, il rentre amoché au moins deux fois par semaine. → Il a un deal avec le Gouverneur, son père adoptif. Si ce dernier veut éviter qu'il ne cause plus de soucis qu'il n'en cause actuellement, ce dernier doit lui laisser le droit de sortir et de se balader comme bon lui semble. La seule condition est qu'il rentre, au moins une fois dans la journée pour montrer qu'il est toujours en vie. → Le Gouverneur lui a interdit de révéler qu'il avait été adopté. Il est dans l'obligation de prétendre que l'homme est son père, c'est d'ailleurs pour ça qu'il porte le nom de Stellaa. → Il boit. Il boit énormément, mais, il supporte plutôt bien l'alcool. Il ne l'a ni mauvaise, ni violente, ni malade. Non. Lorsqu'il en a assez, il s'endort, tout simplement. → Il lui arrive d'être particulièrement romantique, et d'avoir envie de faire les choses en grand lorsqu'il a envie de séduire une femme. Seulement, il se lasse vite. → L'énerver est particulièrement facile. Il a un caractère des plus explosifs. → Il ne pardonne rien. Lucian est particulièrement rancunier, et surtout, il finit toujours par rendre les coups. Toujours. Peu importe le temps que ça prends. → Il se fiche de tout. Les convenances ne l'intéressent pas. Les bonnes manières non plus. → Soupire tout le temps. Il parait que ça le rapproche d'Aedan. → S'attache bien vite aux gens.
Lucian a vu le jour sur la côte ouest, à Los-Angeles plus précisément. Fils d’un couple issu de la classe moyenne, il fut le fruit d’efforts considérables de la part de ses géniteurs qui désiraient plus que tout avoir un enfant. C’est tardivement que Lucian choisit de s’installer au creux du ventre de sa mère, une grossesse à risque disaient les médecins, un état de faiblesse intense, une peur constante, tout ça avait forcée sa mère à garder le lit durant des mois. Pourtant, même affaiblie, lorsqu’on lui mit son enfant dans les bras, elle ne put s’empêcher de lui sourire et de lui promettre toutes les belles choses de la vie. Alors oui, Lucian était aimé. Profondément aimé.
Pour lui, ses parents auraient tout fait. Et c’est lorsque l’argent commença à manquer que ce trait de leur personnalité ressortit le plus. Lucian n’avait que deux ans, à peine, lorsque son père perdit son emploi, le seul permettant à la petite famille de se maintenir à flot, de garder le nez hors de l’eau. Un coup dur. Les factures tombèrent rapidement. Il fallait trouver une solution au plus vite.
C’est la mère de Lucian qui fut à l’origine de leur solution. Malgré une grossesse difficile et des jours compliqués, malgré la fatigue qui marquait ses très, cette femme-là n’avait pour autant jamais perdu sa beauté. Elle faisait la fierté de son mari. Et c’est complètement par hasard qu’elle rencontra celui qui permettrait à sa famille de subsister. Il était marié, pourtant, mais il tomba éperdument amoureux d’elle, et ce, dès le premier regard. Un coup de foudre un peu tardif et qui était voué à ne rien donner. Si le sentiment était partagé, aucun des deux ne put se résigner à tromper mari et femme et cet amour tué dans l’œuf fit naître une amitié solide. Jamais aucun d’eux n’ébruita les sentiments qu’ils avaient pu partager … et les deux familles se rapprochèrent.
Riche, Robert Stellaa combla les dettes de sa belle. Il pouvait se le permettre, ce fut sa principale excuse. Et puis, pour des amis si proches, il pouvait bien faire ça. Jamais il n’aurait accepté de voir ces gens-là sombrer pour une histoire d’argent. Surtout pas elle. Ni même le fruit de ses entrailles.
L’épidémie fut un coup dur. Plusieurs fois, le couple cru se perdre, mourir. Leur principal objectif avait toujours été de protéger Lucian. Plutôt mourir, oui, que de voir l’adolescent de quinze ans maintenant être blessé, ou pire, être tué, et encore une fois, pour cela, sa mère se tourna vers Robert. Sa richesse lui assurait une certaine sécurité, et bien entendu, il lui accorda le droit – à elle et sa famille – d’en profiter. Cependant, rien ne se passa comme prévu.
Aux prémices de Hope City, elle fut de ceux qui succombèrent à l’avalanche de marcheurs qui ne cessaient de se déverser sur eux. Ce fut elle qui, dans la foulée, emporta son mari, et si Robert n’avait pas été là pour mettre fin à ses jours, elle aurait probablement emmené son fils avec elle aussi.
Lucian resta sans réaction ce jour-là. Ce fut comme si le ciel lui était tombé sur le crâne, et s’il avait toujours été d’un naturel enjoué, s’il avait toujours été un gamin actif, voir hyperactif, il resta des jours entiers cloitré dans un coin à fixer le vide. Et puis, un beau jour, sans que personne ne comprenne réellement pourquoi, ni comment, il se releva, et ce fut comme si rien de tout cela n’était arrivé. Lorsque Robert lui annonça sa décision de le faire passer pour l’un de ses fils, il hocha simplement la tête. Tout plutôt que la solitude …
Cependant, Lucian ne s’intégra jamais réellement à cette famille. Il se mit pourtant à considérer les fils de Robert comme ses frères, et ces derniers n’eurent aucun mal à s’imposer à ce nouveau petit frère. Toutefois, il ne fut jamais comme eux. Il ne fut jamais un fils modèle cherchant à briller auprès de Robert, il considéra que ceux de son sang étant désormais morts et enterrés, il pouvait se permettre de ne vivre que pour lui et qu’il n’avait pour ainsi dire rien à prouver. Sa liberté, celle qu’il désirait, et dont il avait tant besoin, il l’arracha pratiquement des mains de son père adoptif.
Parce que si Lucian avait accepté de porter le nom des Stellaa, il était évident qu’il n’en resterait à jamais qu’une pâle contrefaçon.
Pseudo ⇝ Ka'. Age ⇝ 29. Comment as-tu découvert le forum ? ⇝ . Un dernier petit message ⇝ .
Theresa S. Adams
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Re: sans contrefaçon. (lucian) Mar 5 Nov - 9:45
Tu es validé(e) !
félicitations !
TU VIENS DE ME METTRE LA CHANSON EN TÊTE >.>
Sinon, Hak en ft et le perso créé, omg On va bien rire ! Maintenant que le cap de la fiche est franchi, tu vas pouvoir te lancer dans le RP, et t'amuser. Pour t'aider à t'y retrouver, voici quelques petites choses pistes.
⇝ Tout d'abord, pense à te recenser ! Ce serait dommage que quelqu'un te chipe ta bouille. ⇝ Si tu ne sais pas vers qui te tourner, n'hésite pas à aller demander un RP. ⇝ Tu peux créer ton journal pour garder une trace de tes liens. ⇝ Si tu en as envie, tu peux te lancer pour une quête pour gagner des points et relever des défis. ⇝ Si ce n'est pas encore fait, tu peux aussi rejoindre le Discord du forum. Le lien se trouve à droite, dans la barre latérale.
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