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[TERMINE] Ce qui est défendu est excitant. - Ft Karhlya

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Karhlya Ainsley
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Re: [TERMINE] Ce qui est défendu est excitant. - Ft Karhlya Sam 12 Oct - 23:16

ce qui est défendu est excitant #Karhlya&Finn Maintenant, tu as envie de savoir. C’est maintenant ou jamais de toute manière, mais si tu dois sombrer, t’en aller, t’effacer, tu veux qu’il te dise la vérité, tu veux les réponses à tes questions. Ici. Maintenant. Étrangement, tu estimes être dans le droit de demander à avoir le fin mot de tout ça, les explications, les pièces manquantes du puzzle. Et comme pour le forcer à se focaliser là-dessus, à abandonner l’idée de mettre tout ce qui arrive aujourd’hui sur son dos, tu viens t’installer là, sur lui, contre lui. Et tu as compris, Karhlya. Chacun de ses gestes, de ses mots aujourd’hui n’a fait que te mettre sur la voie. Mais tu as envie de l’entendre le dire, clairement. Tu veux l’entendre de sa bouche, rien que pour savoir ce que ça fait, juste une fois.

Et tu sais quoi ? Pour cette fois, tu ne bouges pas, et tu ne dis rien. Tu laisses ses mains remonter, légèrement, et tu l’écoutes. Sans l’interrompre. Pas une seule fois, tu n’amorces la moindre parole, ou début de parole. Tu es probablement bien trop occupée à profiter des baisers qu’il vient déposer sur ta peau, et ton souffle est saccadé, lorsque son front se pose contre le tien. Et tu sens la différence de température, entre vos deux corps. Tu es brûlante. Et même lorsqu’il évoque ta mère, tu ne bronches pas, tu n’es même pas surprise, en réalité. Tu l’avais senti, même si tu n’avais pas mis le doigt sur la chose, tu avais senti quelque chose.

Finn … qui te dis que je n’avais pas envie d’un vieil idiot de trente-cinq ans dans ma vie ? Peut-être bien que c’était toi, le prince charmant dans la jolie maison …

Tu n’as même pas pu t’empêcher de sourire, en repensant à ce rêve qui pourtant ne verrait probablement jamais le jour. Et tu viens embrasser ses lèvres, tout doucement, délicatement, tandis que ta main vient se coller contre l’une de ses joues, tu viens le prendre ce baiser, celui qui avait été interrompu par l’arrivée de ta mère la dernière fois.

Des regrets, tu en as, tu en as énormément et à tous ceux-là, vient s’ajouter celui d’avoir été trop aveugle, parce que, maintenant que c’est dit, Karhlya, il a tant de souvenirs qui remontent à la surface. Des instants partagés qui tout à coup, te semblent si différents, et à la fois, si clairs. Comme si, soudainement, tu étais capable de tout comprendre, tout ce qui pouvait se cacher derrière ses mots, derrière ses regards, ses gestes.

▬ Ne t’en empêche plus, Finn, ne le refuse plus. J’ai envie que tu m’aimes, aime moi. Parce que tu veux emmener ça avec toi, c’est probablement tout ce que tu veux, maintenant, la seule chose qui comptes à ce moment précis.

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Finnley H. Riesner
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Re: [TERMINE] Ce qui est défendu est excitant. - Ft Karhlya Lun 14 Oct - 21:43


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Ce qui est défendu est excitant.
Ft Karhlya
Qu’est-ce qui est le pire ? Sa fièvre ? Le rythme effréné de sa respiration ? Son corps qui ne te repousse pas ? Tu n’es même pas sûr de la savoir ou de pouvoir le dire, Finn, mais tu sais que ce n’est pas bon… pas bien. Tu craques, tu sombres et ça devient de plus en plus dur de résister. Karhlya a besoin de bien des choses dans sa position, mais certainement pas que tu profites de sa faiblesse. En tout cas, c’est ce que tu continues de te dire, en respirant avec difficulté.

Ton regard se fait profond alors que ta main continue de caresser sa peau et que tu essaies de remettre tout ça en ordre pour lui expliquer. Pour tenter de lui faire comprendre combien tu l’aimes. Pour ne pas qu’elle pense être une au milieu de tous. Et tu te débats tant et si fort que, lorsqu’elle te répond, tu ne l’entends pas tout de suite. Tu mets plusieurs secondes à la contempler pour comprendre. Et là, ton estomac se retourne, et tu te brises, intérieurement.

«
Ça ne peut pas… Karhlya !
Tes yeux se chargent à nouveau de larmes, mais cette fois-ci, ce n’est plus la douleur de la perdre ou d’avoir faire une faute, mais de la peur. Tu es terrifié à l’idée qu’elle dise vrai.
Tu dis ça sous le coup de l’émotion, mais ça ne peut pas être moi.
Ta seconde main quitte son dos et tu attrapes son visage délicatement entre tes doigts.
Tu pourrais faire tombé un royaume entier sous ton charme, tu mérites mieux que moi. Je t’en prie, ne doute pas de ça.
»

Et tu pleures. Et les larmes emportent le peu de logique qu’il te reste. Et tu sais que tu ne ressortiras pas la tête hors de l’eau sans séquelles. Pourtant, tu essaies encore de la convaincre, comme de te convaincre par la même occasion. Peut-être se rendra-t-elle compte que tu ne veux que tuer l’espoir en toi dès qu’il éclot, même s’il y a de grandes chances qu’elle ne se sente que rejeter. Et cette idée te fait encore plus peur, alors tu reprends.

«
Je t’aime. Je t’aime tellement que j’ai l’impression d’avoir pris ma première bouffée d’air le jour où j’ai croisé ton regard. Je t’aime à un tel point que j’ai compris aussi que je ne pourrais plus jamais respirer à nouveau comme ça.
Tes doigts caressent sa peau, alors que tes larmes se tarissent à nouveau, te laissant un visage fatigué, pâle, inquiétant.
Je t’aime plus que je n’ai aimé personne, Karhlya.
Ta voix est devenue un souffle et tu approches ton visage du sien, pour effleurer tes lèvres des siennes.
Mais, toi, tu n’as pas à m’aimer en retour. Tu comprends ce que je veux te dire ? Je veux bien t’aimer, sweetie, mais je ne veux pas que tu penses devoir me rendre ça. Je t’aimerais toujours, quoi qu’il se passe, où que tu sois, où que j’aille.
»

Et cette déclaration, elle embrase le reste de ta conscience, de tes forces, de ton espoir. Avec ce sourire fatigué, tu contemples son visage en lui soufflant encore combien tu l’aimes et finalement tu lui offres ce qu’elle veut. Ce baiser, celui d’une première fois, comme si vous étiez à des kilomètres de là. Tu essaies d’y transmettre tout ce que tu peux et si tu en avais le pouvoir, tu lui ferais voir une illusion de sa maison au bord de la mer. Tu l’embrasses avec tes tripes, ton coeur, ta vie. Tu l’embrasses doucement, mais sans la lâcher. Tu l’embrasses comme un dit un “je t’aime” sincère.

Et quand tu n’as plus rien, plus de souffle, plus de vie, plus d’énergie, tu te recules, débordant de cet amour incroyable. Et tu l’attires contre toi. Tu l’enserres dans tes bras, tu cales sa tête contre ta gorge. Tu viens l’englober de ta présence, dans une douceur qui pourrait presque être maternelle. Et là, seulement là, tu comprends que tu aurais aimé que ce soit vrai. Qu’elle ait pu avoir ces sentiments pour toi aussi.

«
Je serai avec toi, quel que soit l’endroit, le moment ou l’occasion, parce que tu es ma vie.
»
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Karhlya Ainsley
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Re: [TERMINE] Ce qui est défendu est excitant. - Ft Karhlya Mar 15 Oct - 9:21

ce qui est défendu est excitant #Karhlya&Finn Peut-être que tu ne te rends pas compte de ce que tu fais, de ce que tu dis. C’est une possibilité que tu ne peux exclure, vu ton état. Tu essaies probablement de te raccrocher à la vie, d’une façon ou d’une autre, ou alors, simplement, tentes-tu d’obtenir l’une de ces choses que tu n’as encore jamais connu dans ta vie, avant de mourir et de disparaître. Oui. Probablement. Tu pourrais essayer de combler un vide avant de sombrer dans le néant, et tu ne pourrais contredire personne viendrait te le faire remarquer, parce que toi-même, tu n’as plus l’impression d’être en pleine possession de tes moyens.

Lorsque Finn t’avait embrassée pour la première fois, tu n’avais pas compris, et tu avais eu beau remuer tout ça dans tous les sens, rien ne t’avait sembler logique ou censé, dans tout ça. Ni sa douceur. Ni ses attentions. Ni ses bras autour de toi. Ni cette façon qu’il avait de te toucher. Ni les frissons qui avaient subitement remonter ta colonne. Ni la douceur de ses lèvres contre les tiennes que tu étais venue rechercher, par envie, par gourmandise. Finn avait toujours été présent dans ta vie, du moins, dans cette vie. Même si tu ne l’avais rencontré que plus tard, quand tu avais commencé à travailler au laboratoire, ta mère avait bien souvent laissé échapper quelques mots à son sujet et forcément, ça t’avait donné envie de le connaître. Un ami de maman. C’est le genre de personne que l’on croise, que l’on apprécie, et puis, c’est tout. Ça peut devenir un tonton, mais ça s’arrête là. Et pourtant…

Pourtant, Karhlya, aujourd’hui, alors que tu es aux portes de la mort, que la fièvre te gagne et vient empoisonner tes pensées, c’est lui qui est là, avec toi. Il te sert dans ses bras, comme personne ne l’a jamais fait avant lui. Ses mains sont sur toi, et ton corps lui, ne réclame plus que ça. Il t’aime. Et c’est étrange, ça parait si simple, trop simple, peut-être, mais lorsqu’il te dit à quel point il t’aime, combien il est amoureux de toi, et de ce que tu es, tu n’as aucun mal à le croire. Et durant un instant, tu as l’impression de comprendre à quel point ton ignorance à pu lui faire mal. Et ça fait mal, Karhlya, de te dire que tu n’as plus le temps maintenant, parce que non, tu n’auras pas l’audace d’essayer de lui faire croire que parce qu’il t’avoue ses sentiments, subitement, tu ressens la même chose. Tu ne peux pas mentir sur le fait que tu n’as jamais eu l’idée d’essayer de considérer Finn comme un homme, plutôt que juste comme l’ami de maman. Ça fait si mal, parce que, il mériterait tellement que tu aies le temps d’essayer, au moins. Il y a tellement d’amour, dans ce qu’il t’offre, dans ses mots, autant que ces gestes, et surtout, dans ce baiser qu’il vient t’offrir. Tellement, que ça te transperce, de part en part, ça te traverse, et c’est bien la première fois que tu ressens une telle chose … si puissante, et si bouleversante.

Ça n’a rien à voir … Souffles-tu, finalement, tout doucement. Et sans réfléchir, tu attrapes l’une de ses mains froides dans les tiennes, brûlantes pour venir la déposer contre ta poitrine, au niveau du cœur. J’aimerais que tu puisses sentir ce que tu me fais ressentir … maintenant que j’y ai goûter, j’aurais envie que tu me fasses découvrir toutes les choses de l’amour. Vraiment toutes. J’ai envie de ressentir, de te sentir …

Tu divagues, oui. Ce ne sont probablement pas des choses que tu aurais dites naturellement, si tu avais été en pleine forme. Tu ne te rends même pas compte de ce que ça veut réellement dire, parce que tu parles sans réfléchir. Tu agis sans réfléchir, aussi, alors que tu viens te serrer contre lui, encore plus, si c’était possible, le tout en soufflant, en soupirant …

Finn j’ai chaud … j’ai si chaud … j’ai la tête qui tourne, j’ai l’impression que je vais tomber … Et tu paniques, à cet instant, tu paniques, et tu t’accroches à lui, parce qu’un peu plus d’une heure seulement après avoir été mordue, tu sens déjà tout le mal que le virus provoque en toi.
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Finnley H. Riesner
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Re: [TERMINE] Ce qui est défendu est excitant. - Ft Karhlya Mer 16 Oct - 20:39


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Ce qui est défendu est excitant.
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Elle te brise. Chacun de ses gestes te brise un peu plus au plus profond de toi. Et ce n’est pas une histoire de coeur… pas seulement. Non, à chaque parole qu’elle t’offre, chaque geste qu’elle fait, chaque souffle que tu récoltes de sa part, vient ouvrir quelque chose de monstrueux en toi, Finn. Une plaie béante, qui te laisse entrevoir à quel point la douleur que tu ressens en ce moment n’est rien face à l’abîme qui t’attend. C’est une déchirure qu’elle crée. Dans ton âme, directement, au plus profond de toi. Et tu sais ce que ça signifie…

Ça veut dire que si elle disparait, elle emportera tout avec elle. Toute ton âme s’ouvrira d’un coup, et tu seras seul, face à la plus grande souffrance du genre humain. Seule face à la mort de l’âme. Et ça te fait si peur, Finn, que tu la serres plus fort dans tes bras en te mettant à trembler. Là, devant elle qui se meurt, tu as peur pour toi. Et si tu regrettes de ne pas avoir apporté une arme, ce n’est pas pour abréger ses souffrances, mais pour mettre fin à ta vie en même temps qu’elle. Tu es lâche. Lâche et égoïste.

Et sous tes doigts, tu sens sa peau brûlante et ça te ramène à la réalité tout à coup. Si tu sembles paniquer un instant sous la chaleur de son coeur, tu te figes tout à coup. Tu le sens. Son coeur qui bat si fort sous tes doigts. Et ça te percute alors.

«
C’est à cause de moi ?
Tu lui demandes en posant un regard incrédule sur elle, comme un gamin. Et clairement sur ce sujet, tu es un enfant.
Ton coeur bat si fort…
»

Et tu te sens irrémédiablement attiré par elle. Savoir qu’elle réagit à ton amour est un espoir immense, qui arrive presque à combler la brèche en toi. Tu reviens t’emparer de sa bouche, comme un fou, comme si tu n’avais plus le temps, comme si tu comprenais qu’il y avait un espoir dans ces sentiments que tu as pourtant tant essayé de refouler en toi. Et c’est désespéré. Plein d’amour. Perdu. Parce que c’est ta première fois à toi aussi.

«
Je suis là. Je ne te laisserai pas.
»

C’est tout ce que tu lui souffles quand tu écartes ton visage et que tu comprends qu’elle va mal. La maladie s’est déclenchée et tu sais que ce n’est que le début. Encore quelques heures et puis le non-retour. Et à cette pensée tes muscles se crispent, pourtant, tu te refuses à le lui faire sentir. Alors doucement tu te couches doucement sur le sol et tu l’attires contre toi. Tu la cales au mieux contre toi, et tu lui souffles :

«
Je ne te lâcherai pas, Karhlya. Dis-moi… Dis-moi ce que tu veux, je te le donnerai. Ça va aller, je te jure de faire en sorte que ça aille…
»

Et ça te tue de devoir dire ça, alors que tu sais que tu n’y pourras sûrement rien y faire, mais tu sais que tu essayeras. Pour elle, tu veux bien transcender la réalité et le possible pour tenter de trouver un remède ou une aide. Pour elle, oui, Finn, tu es prêt à abandonner ta logique de scientifique pour embrasser l’espoir de ceux qui vivent d’émotions. Pour elle, tu redeviens un humain et te voilà à faire tes premières erreurs.

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Re: [TERMINE] Ce qui est défendu est excitant. - Ft Karhlya Dim 20 Oct - 18:14

ce qui est défendu est excitant #Karhlya&Finn Ce n’est pas le moment, tu le sais. Et pourtant, lorsqu’il te pose sa question, tu ne peux pas t’empêcher de sourire. Un sourire léger. Un sourire tendre. Un sourire sincère. S’il y a une enfant, dans cette pièce fermée, c’est toi, et pourtant, Karhlya, tu ne peux pas t’empêcher de te dire que sa réaction est celle d’un gamin qui découvre les choses simples de la vie. Lui qui parlait de lui-même comme d’un vieil idiot … il n’a pourtant pas le comportement d’un vieux bonhomme, là, tout de suite. Au contraire. Et c’est surprenant, oui, mais c’est surtout rassurant. Parce que subitement, tu penses à ta mère, et puis, tu repenses à ton père. Eux avaient toujours été si droits, si sérieux. Si impressionnants. Et si Finn l’était aussi, sous bien d’autres aspect, lui, présentement te paraissais tout bêtement être si accessible. Être à ta hauteur. Sur un pied d’égalité, sur bien des choses.

Et pourtant, ce sourire s’efface bien rapidement. Parce que subitement, tu te rends compte de ton état de fatigue, c’est comme si ton corps était vide d’énergie, tu n’as même plus la force de continuer à parler, encore moins celle de te lever, ou de bouger, et tu te contentes de rester là, dans ses bras, et tu te fais l’impression d’une simple poupée de chiffon, tant te sens molle. Tu t’es simplement laissée aller, et tu n’as plus le courage de te ressaisir, ne serait-ce qu’un peu. Tu le voudrais, pourtant, tu aimerais ne pas perdre de temps en repos, tu te dis, un instant que tu vas mourir, que tu auras tout le temps de dormir, mais rien n’y fait. Tu soupires … et puis, tes paupières se mettent à te sembler si lourdes.

Tellement lourdes que tu ne peux les empêcher de se fermer.

Tu ne t’endors pas immédiatement, cependant, non. Tu restes consciente des choses. Consciente de la chaleur de ton corps, du contact du scientifique qui te gardes dans ses bras. Tu aimerais tellement le rassurer sur bien des choses, parce qu’à ce moment, alors que tu sombres, la peur semble s’être à nouveau dissipée. Tu cesses de penser à ton sort, de toute façon scellé. Tu voudrais dire mille choses, et en faire mille autres mais, ton état ne te le permet pas.

Tout ira bien … C’est tout ce que tu parviens à marmonner, murmurer. Trois petits mots, qui tu le penses vraiment, seront probablement tes derniers puisque cette fois, c’est fini, tu t’es endormie.
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Re: [TERMINE] Ce qui est défendu est excitant. - Ft Karhlya Dim 20 Oct - 23:40


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Elle est là. Tu te répètes ça en boucle en la serrant contre toi. Le sol est dur, ça te fait mal au dos, tu finiras certainement par avoir mal partout et pourtant, là, c’est le meilleur endroit où tu pourrais être. Tu la tiens dans tes bras et tu vois bien qu’elle est en train de partir. Et alors que ses yeux papillonnent, ton coeur en fait autant. Tu te retiens de la secouer, de lui dire de rester avec toi. De toute façon, Finn, tu vois bien qu’elle est épuisée et que tu n’y pourras rien.

Alors à la place, tu restes contre elle et tu caresses doucement ses cheveux. Tu essaies de lui transmettre tout le calme que tu peux essayer de rassembler en toi, pour qu’elle puisse dormir sans être agitée de cauchemars ou de douleurs.  Tu ne sais même pas comment les choses vont se passer. Tu étais dans les vapes lors de ta morsure et ce que tu n’as jamais pu vraiment observer la transformation sur d’autres humains. Il faut dire que dans cette ville, soit ils sont tués avant, soit mis à l’isolement. Dans tous les cas, tu n’en sais pas plus.

Tu es en train de réfléchir, de te préparer à ce qui va suivre, après le sommeil, quand elle te souffle quelque chose. Une voix douce, un air détendu. Elle arrive encore à te rassurer… Si ça refait couler tes yeux brulants, tu ne réponds pas. À la place tu continues de la cajoler, de l’apaiser de tes mains tremblantes.

Et le nez contre ses cheveux, tu te perds dans le temps et l’espace. Tu oublies qui tu es. Tu refuses où vous êtes. Pendant de longues minutes, peut-être même quelques heures, tu délires une tout autre vie. Tu te dis que tu es un super-héros venu sauver une princesse d’un rapt, qu’après un somme sur le sol dur de votre cachette, tu iras la déposer dans les bras de sa famille. Tes pensées dévient sur la maison près de la plage, et tu entrevois même des bambins y courir.

C’est un tremblement de froid qui te ramène subitement à la réalité. Tu as mal, ton corps est si dur et figé que tu sais déjà que tu seras terrassé par les fourmis au moindre mouvement. Tu rouvres tes paupières que tu ne te souvenais même pas avoir fermées et tu regardes autour de toi.

Karhlya est toujours là. La cellule aussi. Le clapet dans la porte projette une raie de lumière sur vous et tu vois le regard d’un homme qui vous guette de l’extérieur. La panique te submerge quand il te demande :

« Elle s’est pas transformée encore ?
-
No… non…combien d’heures ?

-3h30, facilement. Elle ne va plus tarder à devenir timbrée, tu devrais sortir ! Te conseille l’homme, prêt à te laisser franchir la porte de la cellule.
-
...

-Tu viens ?
-
...

-Complètement timbré. »

Tu t’es muré dans le silence, pour ne pas avoir à donner la réponse. Tu ne diras jamais oui, mais lui annoncer clairement non te semble difficile. C’est comme si une infime part de ton âme s’accrochait à la vie… même si tu la perds elle, à jamais.

«
Je ne te laisserai pas…
»

C’est ce que tu souffles en revenant poser un baiser sur son front, autant pour la rassurer dans son sommeil que toi face à ce sursaut de survie. Et c’est comme ça que tu te rends compte qu’elle est moins chaude. Subitement, tes mains se mettent à bouger sur elle, à lui frôler les joues, le front, les mains, la poitrine. Ses extrémités sont glacées et tout son corps se refroidit. Et sur le coup, tu es si persuadé que ça annonce le début de la fin que tu la relâches le temps d’arracher ton pull et ton tee-shirt pour l’emmitoufler dedans et la frictionner.

«
Ne m’abandonne pas sweetie !
»

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Re: [TERMINE] Ce qui est défendu est excitant. - Ft Karhlya Lun 21 Oct - 0:01

ce qui est défendu est excitant #Karhlya&Finn Tu t’imaginais que tout ça se ferait dans la douleur, tu sais. Que ce serait difficile, que tu allais le sentir passer. En revanche, tu ne t’attendais surement pas à t’endormir si paisiblement. Tu ne peux même pas lutter contre le sommeil, lorsqu’il vient te chercher, tu ne peux que sombrer, t’y abandonner. Et oui, c’est vrai, en te laissant aller de la sorte, tu gaspilles sans doute tes derniers instants de vie mais en même temps, n’est-ce pas là la meilleure façon de mourir, que de disparaître durant ton sommeil ? Tu te doutes que tu vas te réveiller, que ton corps va s’animer à nouveau, mais tu sais aussi que tu n’aurais surement plus conscience de ça. Qu’à ce moment-là, tu seras devenue tout autre chose, que tu ne seras plus humaine, que tu ne seras plus toi…

Pourtant, tu as froid. Tu t’en rends compte. Tu en as conscience. Et ce froid, si dérangeant te force à bouger, à t’agiter dans ton sommeil, jusqu’à ce que finalement, tu reviennes à toi. Que tu t’éveilles. Et alors que tu peines à ouvrir les yeux, tu te rends compte que tu as encore ta conscience. Que tu n’as aucune envie de dévorer le monde entier. Que tu es toujours toi, finalement. Alors tu te redresses, vivement, tu te mets à regarder autour de toi, et tu trembles parce que tu as froid. La fièvre à disparue, tu viens même poser ta main glacée contre ton front, et tu te rends compte que Finn t’a couverte.

J’ai dormi longtemps ? Par longtemps, tu entends plus de trois, ou quatre heures. Tu as l’impression d’avoir plusieurs heures de sommeil derrière toi, alors tu paniques, un instant, et tu te mets à regarder ta jambe, la morsure. Elle ne te fait même plus mal. La fièvre est partie … c’est normal ?

Étrangement, tu t’attendais vraiment à ce que ça aille de plus en plus mal. Tu t’attendais à perdre la tête, à vrai dire, en t’endormant, tu avais déjà l’impression d’être devenue complètement folle. Et puisqu’on en parle, tu te rends compte qu’à part le moment où tu as sombré, le reste de tes souvenirs est particulièrement flou. Tu conserves quelques flashs, des brides très aléatoires et tu as beau fouiller ta mémoire, tout est littéralement à l’envers dans ta tête. C’est probablement passager. Sans doute un effet secondaire de ta si forte fièvre désormais passée.

Tu te sens … en forme. C’est étrange, oui. Mais tu as l’impression d’être pleine d’énergie, d’ailleurs, tout en gardant les vêtements de Finn contre toi, tu finis même par te lever, et une fois debout, tu appuies plusieurs fois tout ton poids sur ta cheville mordue, sans ressentir la moindre douleur. Tu bouges la tête, force sur ta nuque si douloureuse encore tout à l’heure … Et tu ne sens rien.

J’ai plus mal … Tu … Tu m’as donné quelque chose ? C’est la première chose à laquelle tu penses. Un médicament, un anti-douleur, quelque chose qui aurait fait baisser la fièvre et qui couvrirait la douleur. Un répit, en quelques sortes, avant que tu sombres complètement. Tu en viens même à te baisser, à t’accroupir, et tu viens effleurer la morsure, puis appuyer dessus franchement. Je ne sens rien du tout, c’est … c’est bizarre, non ?
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Re: [TERMINE] Ce qui est défendu est excitant. - Ft Karhlya Mer 23 Oct - 14:14


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Et tu te prépares à mourir Finn. Pas parce que Karhlya va se réveiller en marcheur et te croquer jusqu’à ce que tu ne sois plus que de la charpie. Non, tu t’apprêtes à mourir de l’intérieur. Tu le sens, ton coeur qui frappe si fort dans ta poitrine que ça ne t'étonnerait pas que tu fasses une crise cardiaque avant de finir dévoré.

Sauf que voilà, alors que tu te mets à trembler en continuer de la frictionner, pour la réchauffer, elle revient à elle. Et vraiment, un instant, tu la regardes comme si ta dernière heure était venue (et c’est sûrement le cas, d’ailleurs), sauf qu’elle se met à parler. Et tu as suffisamment observé les marcheurs pour savoir qu’ils ne parlent pas et qu’ils ne sont doués d’aucune attitude humaine, après leur transformation.

«
Sweetie ! C’est bien toi !
Et tu fonds sur elle pour la serrer dans tes bras, sans te dire que tu es étouffant ou que tu peux lui faire mal.
La fièvre est partie oui.
»

Tu te redresses, sans pouvoir dire si c’est normal ou pas. Tu ne te souviens pas d’avoir pu suivre la courbe de température d’un infecté en cours de transformation… De même que tu es revenu à toi, après la morsure, comme si de rien n’était. La faute à ce coup sur ta tête et peut-être à un malaise allongé dû à la fièvre ?

En tout cas tu la regardes se remettre debout et tester sa jambe. Et là, quelque chose passe en toi. Tu te relèves, bras croisé sur ton torse nu pour te protéger un peu du froid et tu secoues la tête à sa question. Et c’est quand elle parle de ne plus avoir mal que tu comprends. Tes yeux s’ouvrent en grand et tu t’avances vers elle.

«
Couvre-toi !
Ta voix est inquiète tout à coup.
Reste bien au chaud, d’accord ? Et fais-moi confiance.
»

Et tu maintiens son visage levé vers toi d’une main, pour ne pas qu’elle voie ce que tu fais. De tes doigts libres, tu viens pincer la peau de son bras de plus en plus fort. Et c’est quand tu comprends qu’elle ne réagira pas que tout s’emboite. Tu l’attires brusquement dans tes bras et dans ta bouche, un flux de paroles sans sens s’échappe pour remercier tous les dieux de ta connaissance.

Ce n’est qu’au bout d’une longue minute que tu cesses cette crise pour venir la décrocher un peu de toi et lui annoncer, un sourire immense sur les lèvres.

«
Tu ne mourras pas, Karhlya ! Tout va bien… tout ira bien ! On reverra le soleil ensemble, d’ici la fin de la journée.
Tes doigts caressent sa peau, alors que tu es heureux comme jamais. Heureux qu’elle soit de la même condition que toi, même si sa vie deviendra un enfer aux yeux des autres.
C’est fini, sweetie. Tu as résisté à l’infection !
»

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Dernière édition par Finnley H. Riesner le Lun 28 Oct - 20:31, édité 2 fois
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Re: [TERMINE] Ce qui est défendu est excitant. - Ft Karhlya Sam 26 Oct - 14:18

ce qui est défendu est excitant #Karhlya&Finn Il s’est littéralement jeté sur toi. Et toi, Karhlya, tu es toujours enfermée dans ta surprise, dans ton incompréhension, aussi. Parce que tu te sens si bien, que tu te dis que ça ne peut pas être la réalité, et un instant, il y a tout un tas de théories qui te passent par la tête. Peut-être que tu es aux portes de la mort et que le monde s’efforce d’être plus doux, afin que tu les passes sans faire d’histoire, sans avoir peur. Non. Karhlya. Tu n’as pas encore lâcher l’idée que tu allais mourir, parce que, c’est ce qui arrive quand on est imprudente, comme tu l’as été. C’est ce qui arrive lorsqu’on est mordu par l’une de ces choses. On meurt.

Tu t’agites. Tu essaies de comprendre, parce que c’est dans ta nature. Tu n’aimes pas rester dans le flou, alors, sans même prendre la peine de te soucier de l’endroit où tu trouves, ou du fait que Finn soit ici, avec toi, tu te contentes un peu égoïstement de ne penser qu’à toi, à ce qui est en train de se passer pour toi. Tu poses mille questions, parce que, c’est Finn après tout et s’il y a bien quelqu’un qui peut avoir des réponses pour toi, c’est lui.

Ce n’est que lorsqu’il te demande de rester couverte, et de lui faire confiance que tu as un nouvel instant de panique complètement inexplicable. Il lève ton visage, il te fixe, et ton regard se perds dans le sien. Tu ne comprends rien. Et tu ne sens rien, non plus, même lorsque ses doigts viennent fortement pincer ta peau, tu ne le sens pas. Et tu vois, quand il vient te serrer, si fort, contre lui et bien, tu ne comprends toujours pas, Karhlya. C’est probablement encore pire quand il se remet à parler.

Qu’est-ce que tu racontes ? C’est fou. Parce que tu vois, Karhlya, tu connais l’existence des immunisés, et tu sais aussi que Finnley est l’un d’entre eux. Tu ne le sais que trop bien, parce que, tu n’as jamais supporter de voir le regard que les gens pouvaient poser sur lui, parfois, sous prétexte qu’il avait un jour survécu à une morsure. Tu trouves le monde injuste. Comment c’est possible … ?

Et tu as un moment de peur. De panique, encore. Tu ne réalises pas, tout ce que ça implique, tout ce que ça peut signifier. Tu te dis que tu es différente, et puis, tu te dis que tu as été assez forte, peut-être, pour surmonter ça. Enfin, tu en viens à te dire que grâce à ça, tu vas pouvoir continuer de veiller sur ta mère, et surtout, sur ta sœur. Tu réalises que tu vas pouvoir les revoir toutes les deux. Que tu pourras rassurer ta mère.

Je suis en vie … Souffles-tu, finalement. Et il y a ce sourire, qui s’est accroché à tes lèvres alors que subitement, tu détournes les yeux, tu prends conscience de la cellule. De Finn, torse nu face à toi. Et tu fronces les sourcils. Tu aurais pu te faire tuer ! Si j’avais succombé … je m’en serais prise à toi, Finn. Et ça, subitement, ça te met en colère, parce que, en te transformant en marcheur, la dernière chose que tu aurais souhaité, c’était faire du mal à un membre de ta famille, ou une personne que tu aimes. T’es complètement fou ! J’aurais pu … Et tu ne termines pas cette phrase, tu viens simplement te blottir contre lui, laissant tomber les vêtements posés sur tes épaules au sol.
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Re: [TERMINE] Ce qui est défendu est excitant. - Ft Karhlya Mar 29 Oct - 10:25


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Ce qui est défendu est excitant.
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T’en reviens pas, Finn, vraiment ! Il y avait une chance sur… sur tu ne sais même pas combien, parce que tu n’as pas suffisent observé l’infection pour le savoir ! Mais oui, il n’y avait qu’un infime pourcentage pour que Karhlya soit comme toi… immunisée à la maladie. Et si tu avais dû y penser, te préparer à cette option, tu n’avais juste pas prévu le coup. Et voilà… voilà que tu pouvais la serrer dans tes bras comme un fou. Parce que c’est ce que tu étais, Finny… Un fou… Fou d’elle.

«
Tu es vivante !
Tu lui réponds d’une voix qui est rendue tremblante par l’émotion.
Tu es immunisée à la maladie, comme moi. C’est un miracle !
»

Un miracle, carrément. Alors que tu le sais, Finn, être immunisé ne te rend pas Tout-Puissant, loin de là. Être immunisé te sauver du virus, mais pas des dents redoutables des marcheurs. Ça te rend également plus frileux, plus sensible aux autres maladies. Et puis, surtout, l’absence de douleur, c’est un quotidien entier qui change. Maintenant, Finn, tu dois tout vérifier avant de bosser, te nettoyer ou dormir. Tu es obligé de te surveiller pour t’empêcher de mourir sans le sentir venir.

Alors oui, que Karhlya soit vivante est un miracle, mais qu’elle le soit par l’immunité est une malédiction, comme la tienne. Et pour ça, tu resteras prêt d’elle les prochains jours, pour veiller sur elle, pour l’aider à comprendre de quoi elle doit se méfier ou comment elle doit se surveiller. Et, plus égoïstement, parce que tu as cru que tu ne la serrerais plus dans tes bras comme tu le fais maintenant après cette nuit… et que tu veux en profiter pour tout le temps que tu as failli perdre.

«
Je sais, sweetie.
Tu la regardes en faire autant, les sourcils froncés. Et tu lui sourire, naïvement.
Je te l’ai dit, je ne veux pas vivre sans toi. Je préférais pouvoir passer 4h dernières heures avec toi et mourir ensuite que ne plus pouvoir te serrer dans mes bras… Désolé.
»

Tu ne l’es pas vraiment, pourtant. Une de tes mains posées au bas de son dos, pour la tenir contre toi, tu viens caresser son visage de l’autre. Et elle se rebelle, tu le vois bien. Sauf que cette fois-ci, pas besoin de rétorquer, elle s’arrête d’elle même pour venir se blottir contre ton torse. Et tu soupires de soulagement en sentant sa joue tiède contre ta peau.

«
Je suis fou, oui.
Tu murmures en caressant ses cheveux.
Mais maintenant, on a plus à y penser. Juste à profiter que tu sois là, d’accord ?
»

Tu restes comme ça quelques instants, à l’écouter respirer, et finalement tu finis par ployer la tête pour poser un baiser sur le haut de sa tête avant d’inspirer son odeur de ton nez contre ses cheveux. Tu fermes les yeux et d’un coup, d’un seul, tu la serres encore plus fort dans tes bras. Ça y est, Finn, tu réalises que tu aurais pu vraiment la perdre, aujourd’hui.

«
C'est égoiste, mais ne me quitte plus, je t’en supplie.
»

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Re: [TERMINE] Ce qui est défendu est excitant. - Ft Karhlya Mer 30 Oct - 15:24

ce qui est défendu est excitant #Karhlya&Finn Tu aurais pu être à deux doigts de lui passer un gros savon, là. Parce que tu considères que c’est grave, ce qu’il a failli faire, parce que, pour rien au monde tu n’aurais souhaité faire de mal à Finn. Et surtout, toi tu sais Karhlya, que le monde – ou ce qu’il en reste – a besoin d’un homme comme lui. Son intelligence pourrait bien tous vous sauver, un jour, il fait partie de ces personnes si précieuse. C’aurait été une catastrophe s’il en était venu à mourir par ta faute. Et pourtant, tu ne dis rien de plus, tu te contentes de te rapprocher, de revenir contre lui, comme soulagée. Soulagée d’être en vie, soulagée qu’il le soit aussi.

Et puis, alors qu’il parle, tu réalises. Peut-être que tu remets un peu les choses dans le bon sens, que tu commences à assembler les pièces du puzzle de ta mémoire un peu défaillante. Sauf que pour le coup, la fièvre à disparue, tu n’es plus dans cette peur, cette panique, ni même cette résignation. Alors, tu ne sais plus quoi dire … parce que, c’est bien moins simple n’est-ce pas, quand on sait qu’on va devoir assumer derrière, et là, en fait, tu as de quoi avoir peur des moindres conséquences.

Mais tu es bien là. Si bien. En revanche, lorsque tu réalises sa tenue, puis la tienne, lorsque tu constates que tes mains sont posées sur son torse nu, tu recules, un peu subitement, les joues de nouveaux bien rouges. Mais cette fois, tu n’as plus l’excuse de la fièvre pour justifier ça.

J’ai … Il en faut plus pour se débarrasser de moi.

Tu as détourné les yeux, maintenant. Tu n’oses plus le regarder, parce que, plus les minutes passent, et plus ça revient. Ce n’est pas complet, c’est vrai, ce ne sont que des bribes, mais ce qui te reviens en tête est … troublant, oui. Les mots que tu as pu prononcer. Sans compter que tu te revois, assise à cheval sur lui, à peine habillée, tu t’entends encore lui dire que tu veux le sentir … Et ça. Ça c’est perturbant, pour toi. Et tu te sens si honteuse, tout à coup. Quand bien même c’était probablement très vrai, tu te dis aussi que tu n’avais pas toute ta tête et qu’il a dû te prendre pour une folle.

Je suis désolée. Lances-tu alors, dans la précipitation. Si j’ai été un peu bizarre et si j’ai dis des choses … bizarres.
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Re: [TERMINE] Ce qui est défendu est excitant. - Ft Karhlya Jeu 7 Nov - 14:34


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Ce qui est défendu est excitant.
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Tu as déjà eu des chagrins d’amour, Finn. Tu as déjà souffert parce qu’on te repoussait. Tu as vécu ces dernières années en aimant une femme qui t’avait dit clairement ne jamais vouloir de toi de cette manière. Tu ne peux pas dire que tu es surpris de la réaction de Karhlya, quand elle s’écarte puis quand elle se perd dans ses pensées. Vraiment, Finn, tu sais ce qui va arriver, tu sais la douleur que ça peut faire, tu sais tout ça !

Et pourtant, quand elle reprend la parole, sans pouvoir te regarder, tu te sens t’effondrer intérieurement. C’est comme si tu mourais aussi sec, sauf que tu ne peux pas lui montrer. Tu es plus vieux, tu n’as pas à souffrir comme un adolescent repoussé. Et puis, tu as promis à la jeune femme que tu veillerais sur elle et que tu ferais en sorte de la rendre heureuse ! Juste pour ça, tu ne laisses rien voir et c’est encore pire.

Pendant les quelques instants de silences qui s’étirent, tu as l’impression que tu vas exploser. Tu as l’impression d’être le pire menteur du monde alors que tu ne voudrais que lui offrir le bonheur et puis ton cerveau si logique vient te donner une réponse. Finn, tu as pu l’aimer l’espace de quelques heures. Tu as pu le lui dire. Tu as pu sentir son corps t’appeler. Tu ne peux tout simplement pas pleurer maintenant parce que tu as eu bien plus que tu ne le mérites.

«
Ne t’inquiètes pas sweetie, tu étais rongée de fièvre, je le sais.
Ton sourire s’étire même s’il semble un peu éteint et tu lèves la main pour venir caresser ses cheveux.
Ce qui m’importe, c’est que tu ailles mieux.
»

Et c’est sincère, alors c’est aussi bien plus simple à dire. Il te faut inspirer plusieurs fois pour trouver la force de te décrocher d’elle. Lentement tu te penches pour venir poser ton pull sur ses épaules, les bras autour de sa gorge pour la protéger. Et, avec un peu de maladresse, tu remets ton tee-shirt sur ton torse en rougissant de honte.

«
Excuse-moi pour ça… Je me suis un peu laissé entraîné par la panique.
»

Qu’est-ce que tu croyais, franchement ? Et c’est comme si tout avait changé en une courte seconde. C’est horrible… et le pompon c’est ton sourire qui ne disparaît pas de ton visage et qui le rend presque inquiétant. Tu es comme un robot… Après avoir frotté encore une fois son bras, comme pour la réchauffer, tu retournes vers la porte et tu abats ton poing sur le battant avec force.

« Quoi encore ?! Grince une voix par le loquet. Tu es décidé de sortir de là ?
-
Tous les deux. Elle ne se transformera pas. Sa fièvre a baissé et elle est revenue à elle en pleine possession de ses moyens.

-L’isolement dure 24h… Marmonne le type, et ses yeux apparaissent par le trou, comme pour vérifier lui-même.
-
Pouvez-vous au moins demander à l’un de vos supérieurs si l’on peut sortir ? J’en prends l’entière responsabilité.
»

L’homme grommèle et puis la petite ouverture se referme et tu te retournes en t’appuyant sur le battant, bras refermés sur toi comme pour contenir le vide qui te tient.

«
On devrait pouvoir sortir bientôt. Je te ramènerai chez ta mère pour que tu te reposes, d’accord ?
»
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Re: [TERMINE] Ce qui est défendu est excitant. - Ft Karhlya Lun 11 Nov - 14:46

ce qui est défendu est excitant #Karhlya&Finn Une enfant. Toi qui te défends bien trop souvent de ne plus en être une, le fait est que tu agis comme telle de façon très régulière. Regarde-toi, Karhlya, honteuse, si honteuse, et finalement obligée de te cacher pour ne pas montrer la rougeur de tes joues pour laquelle tu n’as même plus la moindre excuse, cette fois-ci. Tu ne réalises pas. En fait, tes pensées virevoltent dans tous les sens et tu te rends compte bien assez tôt que tu n’arrives même pas à te focaliser sur une chose précise. Le pire, tu sais, c’est que, ses paroles ne te rassurent pas le moins du monde pour le coup. Il est compatissant, pourtant, il ne te tient rigueur de rien, au contraire, à l’entendre, il semble comprendre avec une parfaite clarté ce que tu as pu ressentir, et les raisons de ton attitude. Peu étonnant, quand on sait qu’il est passé par là, à un moment de sa vie. Et pourtant. Si tout est désespérément flou, quelque chose te sert le cœur. Ses excuses n’y arrangent rien, et lorsqu’il se détache de toi, c’est comme si un vent glacial était parvenu à te traverser le corps en transperçant chacun de tes os.

Alors, oui. Tu restes plantée là, et lorsqu’il vient frotter ton bras avant de s’éloigner vers la porte, toi, tu restes là, plantée au milieu de la pièce à fixer le sol abimé de la cellule. Tu ne penses à rien, ton cerveau déborde et pourtant, il te semble si vide à cet instant. Tu l’entends parler avec le garde et, tu soupires, légèrement. Ce devrait être du soulagement, peut-être, mais tu n’es pas certaine que ça en soit réellement. D’ailleurs, pour toute réponse, tu agites la tête, et tu te mets à faire les cents pas comme si tu attendais avec une impatience non dissimulée de pouvoir enfin quitter cet endroit.

Après de longues, très longues minutes de silence, uniquement troublé par le bruit de tes pas, tu finis cependant par t’arrêter, tu te tournes vers le scientifique, visiblement bien décidée à quelque chose.

Finn j’ai …

Mais c’est bien là tout ce qui sort de ta bouche. Tu sais pourtant, qu’il s’est bel et bien passé quelque chose entre vous deux, tes souvenirs si flous n’aident en rien à tout comprendre, mais, maintenant, tu ressens le besoin d’en parler, parce que, tu as ce sentiment qui vient te prendre aux tripes, et qui te pousses à réaborder le sujet pour en avoir le cœur net. Malheureusement, ça ne se fait pas. La trappe dans la porte se rouvre, et puis, le garde crache quelques mots avant d’ouvrir la porte en annonçant que vous êtes libres, tous les deux.

Et encore une fois, tu soupires. Tu as l’impression d’avoir louper quelque chose et d’avoir raté une occasion en or, parce que, rares seront les fois où vous pourrez être complètement seuls, tous les deux, comme maintenant. C’est trop tard cela dit, et en constatant l’impatience du garde, tu finis par bouger, ignorant le mouvement de recul qu’il a lorsque tu passes près de lui, tu sers tes bras autour de toi, et puis, tu quittes cet endroit. Tu resteras enfermée dans ton silence, jusqu’à ce que ta mère, en larmes, ne te saute dessus devant la maison, jusqu’à ce qu’elle t’entraîne à l’intérieur et que Finn disparaisse de ton champ de vision.
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