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Faye - let him be your guardian

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Faye - let him be your guardian Mar 8 Oct - 19:22

CAROL FAYE
feat. lucio (overwatch)
Nom ⇝ Carol. Rien à voir avec l'auteur, d'ailleurs, ça ne s'écrit même pas pareil. Prénom ⇝ Lafayette, même si personne ne l'appelle comme ça. Sa mère férue d'histoire, sa mère un peu trop fière de ses origines françaises. Surnoms ⇝ Se présente sous Faye, beaucoup pensent qu'il s'agit de son vrai prénom. Dans le temps, sa mère l'appelait aussi Lala. Age ⇝ 28 ans. Oui, je sais, il ne les fait absolument pas. Date & lieu de naissance ⇝ Le 1er Septembre à San Francisco. Métier & Occupation ⇝ Milicien et récupérateur à ses heures perdues. Il tient difficilement en place. Il était grand pratiquant de parkour avant que tout ne déraille, une passion qui ne lui aura jamais autant servi que maintenant. Situation ⇝ Libre comme l'air. Il n'est aucunement là question d'éviter de s'attacher à qui que ce soit par les temps qui courent, au contraire. Tant qu'il y a de l'amour, y a de la vie, et ça marche dans les deux sens, Faye préfère simplement prendre son temps. Orientation ⇝ C'est encore important, sérieusement ? Faye est attiré par les humains consentants, vivants, et s'ils n'essayent pas de le croquer, c'est encore mieux. Groupe ⇝ survive.
Es-tu un immunisé ? Oui. Non.
Il est l’ami, le bon camarade, celui qui ne semble jamais se départir de son sourire. Un rayon de soleil dans ce monde de merde, ou alors, quelqu’un de trop gentil pour être honnête. Faye l’est pourtant, sincère. Il dit les choses comme il les pense quitte à être maladroit. Foncièrement, l’homme ne veut pas faire de mal et s’en veut quand il vexe les autres. Il considère que la vie est déjà assez dure avec tout le monde pour ne pas en rajouter avec  de la mauvaise humeur. On peut le trouver stupide et il est vrai qu’il n’a jamais brillé d’une grande intelligence, ou bien, trop niais. Faut dire que le pessimisme est plus virulent que l’infection ces dernières années, au point d’en devenir l’état normal de la plupart des personnes. Faye se laisse pas abattre, acharné, il s’accroche au positif même le plus minime. C’est peut-être pour ne pas devenir taré, qui sait. S’il n’a plus son humanité et son sourire, qu’est-ce qu’il lui reste ? Ça, Faye ne veut même pas l’envisager. Il n’en est cependant pas moins aveugle de l’existence misérable qui se profile, pour l’humain, à l’horizon. Le mieux que l’on puisse faire, c’est continuer de vivre, espérer, tenter d’améliorer les choses comme on le peut. Faye, c’est ce gars collant qui veut savoir comment tout le monde va, qui a l’air de croire qu’il est capable de remonter le moral. C’est aussi celui beaucoup trop bavard, on dirait même qu’il essaye de parler au même rythme de ce qu’il pense et que c’est un sacré bazar là-dedans. Il cause trop Faye, clairement, c’est encore pire lorsqu’il devient nerveux. Mais en général, il prend les choses de façon cool, il sait se faire calme, on ne dirait pas, mais il possède une patience infinie. Son problème, c’est probablement qu’il ne parle pas de lui. C’est toujours louche quelqu’un qui a l’air de ne jamais se plaindre sérieusement, qui a l’air de toujours aller bien. Tout en étant particulièrement sociable, Faye est profondément pudique sentimentalement et il préfère, de loin, se concentrer sur les autres. Un vieil ami survivant lui a dit, un jour ‘‘t’es le genre de mec qui me terrorise’’, comme Faye n’a pas compris, il a précisé ‘‘on dirait que tout va bien, et un jour, ils pètent un câble et tuent tout le monde’’. Au final, Faye n’a pas mieux saisi cette étrange description.
FACTS
N'a pas perdu son sens de l'humour. En revanche, ce dernier est devenu beaucoup plus noir avec le temps.
Faye mesure un mètre cinquante-sept (en se tenant bien droit) et ne possède pas le moindre complexe à ce sujet. Faut dire que vu la situation actuelle, ça peut servir. Néanmoins, il est vrai que c'est plutôt moyen niveau réputation comme milicien.
Dort généralement peu. A la fois couche-tard et lève-tôt.
Il a souvent l'air de bonne humeur et, quand celle-ci déborde, il fredonne des airs au pif en inventant des chansons sur ce qu'il est, littéralement, en train de faire.
Il adore les chiens, c'est sa faiblesse. C'est toujours dur quand il doit en tuer un pour se nourrir.
N'est pas répugné par la mort, à force, ça l'a forgé. Cependant, s'il peut éviter de coller ses mains sur un cadavre, ça lui va aussi parfaitement.
Sait tailler le bois ou l'os (on en trouve étrangement beaucoup depuis 2007, sûrement un hasard) pour en faire des petites sculptures ou leur donner des motifs. S'il n'est pas spécialement doué, c'est une activité qui le détend, tout en occupant ses mains.
Depuis la ‘‘mort du monde d’avant’’, le corps de Faye s’est retrouvé paré de nombreuses cicatrices. La plus impressionnante demeure celle se trouvant en bas de ses reins, débordant un peu sur sa fesse droite jusqu’à la naissance de sa cuisse. Large et épaisse, on aurait du mal à croire qu’il s’agissait pourtant, à l’origine, d’une simple petite griffure métallique qui se sera salement infectée. Sans médicaments, le moindre truc peut complètement te foutre en l’air, Faye le sait à présent.
Tactile comme pas deux, c’est pas sérieux, surtout en cas d’infection. Faye n’y peut rien, c’est plus fort que lui, besoin de contact et surtout d’en offrir – qu’on le veuille ou non –. Dans le jargon, on dit qu’il est un papillon social.
Aime se trouver en hauteur, n'ayant absolument pas le vertige. La vue, sentir le vent, c'est quelque chose d'inégalable à ses yeux. Même de façon générale, il fini souvent perché, pire qu'un chat.
A eu une grosse période "fan de ninja" dans son adolescence. Quant à savoir si cela a eu une influence sur sa passion du Parkour, il est probable qu'il y a cause à effet. Et au fond de son cœur, ça ne l'a jamais vraiment quitté.

◈◈◈

Faye n’est pas le garçon le plus sage dont un parent aurait rêvé. Il se laisse influencer par ce qu’il voit autour de lui, par les autres. « Un jour, ça va te retomber dessus Lala. » répète sa mère. Leur petite maison a beau se trouver au beau milieu d’un quartier résidentiel plutôt calme, elle n’aime pas la manière dont il traine dehors. Y’a pas mal de jeunes plus âgés que lui dans les environs, Faye admire leur côté rebelle, comme ils arrivent à se cacher des parents pour fumer ou bien, les nombreuses fois où ils sortent de leur foyer par la fenêtre en pleine nuit pour aller s’amuser. Forcément, le petit veut faire pareil, il s’entraine sur l’arbre au fond du jardin – son père le gronde à chaque fois qu’il l’escalade – et Mallory, un blond d’une quinzaine d’années à l’époque, lui dit que le plus important, c’est de pouvoir soulever son propre poids.

Ainsi, les tractions et les pompes deviennent son quotidien. Personne ne s’offusquera, à l’école ou à la maison, d’un jeune garçon aussi sportif. Ses notes sont dans la moyenne haute, avec ses forces et ses faiblesses. Faye ne sait pas ce qu’il veut faire plus tard, ça l’angoisse. Il ne sait pas non plus comment avouer à Casey qu’il crush sur elle, craint que ses copains apprennent qu’il en connait plus sur le maquillage que certaines nanas et ça lui prend la tête.

S’il savait à quel point ça n’a plus d’importance.

Ses parents ont des problèmes, Faye en est conscient. Des histoires d’adultes auxquelles il essaye de ne pas prêter attention. Cependant, il a beau se boucher les oreilles, se concentrer sur ses amis, ses études, il se sent impuissant quand les valises sont posées dans l’entrée. Son père s’en va, pas pour toujours – il va juste vivre dans un autre quartier de la ville – Faye peut toujours le voir et il dormira même, certains week-end, chez lui. Rien de bien dramatique, quand il repense à cette époque, ça le fait rire. Il croyait vraiment que c’était la fin du monde. C’est plus ou moins vers cette période que son paternel lui apprend la sculpture sur bois alors qu’il n’avait jamais émis le désir particulier de partager une activité avec lui. Peut-être qu’il a peur que de la distance se crée entre eux, maintenant qu’il n’est plus à la maison, ou bien est-ce sa psychothérapeute qui lui a conseillé de faire des activités père/fils, Faye n’en sait fichtrement rien mais ça ne lui déplait pas.

A côté du lycée, Faye travaille dans une rôtisserie. Malgré les habitudes qu’il prend, et son affection non négligeable pour le poulet basquaise de sa mère, il ne supporte toujours pas l’odeur de la carne à l’intérieur de la chambre froide. C’est comme vide, sans vie, même à l’intérieur des poumons, métallique. Si ça ne lui donne pas envie de vomir, il a la ferme impression que si cette odeur vient à coller sur lui, c’est qu’il aura perdu une grande partie de son âme.

◈◈◈


L’apocalypse. Sa mère lui en a parlé. Entre le ciel qui se retire comme on enroule un parchemin, le feu qui tombe des cieux sous les commandements de la Bête, la terre secouée par les coups de trompette des anges, il lui semblait qu’aucune des bêtises qu’il avait pu commettre ne méritait tel châtiment. « Soit bien sage Lala. » à la fin, ça devient une blague. Pourtant, les paroles et préventions de sa génitrice parviennent à l’influencer, quelque part, puisque quand il songe à la fin du monde, Faye imagine forcément une explosion, un cataclysme dévastateur mais, sûrement rien de ce qu’il a finalement connu.

L’humanité est probablement déjà foutue lorsque l’adolescent regarde l’heure à sa montre en attendant la fin de son service.  Des gens pleurent probablement leurs proches – ou se font dévorer par ces derniers – pendant que Faye rentre tranquillement chez lui en prenant le tramway. Y a des voitures de police, des ambulances mais rien qui ne lui fait lever les yeux ou ne traverse le solo de guitare de Miyavi dans ses écouteurs.
Peut-être qu’il échappe à la mort de justesse quand il traverse son quartier sans regarder autour de lui, Faye n’en saura jamais rien. Il n’y a que la sonnerie de son téléphone qui vient couper sa musique, la voix de son père – étrangement différente – alors qu’il décroche. « Lafayette, ne viens pas ! » lui dit l’homme et l’intéressé ne comprend pas, y a de la friture sur la ligne. « Quoi ? On annule pour ce week-end ? »
« Reste auprès de ta mère, écoute moi – encore une coupure – ne quitte surtout pas la maison c’est – » puis plus rien. Le néant qui se manifeste par un bip répété au creux de l’oreille du garçon. Tout naturellement, il cherche le portable de sa mère dans ses contacts néanmoins, personne ne décroche. Tant pis, il essayera plus tard.

Il ignore que ce matin était la dernière fois qu’il la verra. Et il n’est pas fichu de se rappeler de leur dernier échange, un regret stupide qui le hante encore, parfois.

◈◈◈


Les premières semaines, premiers mois, Faye s’en souvient comme d’un mauvais rêve : sa mère qui ne rentre pas ce soir-là – ni les soirs qui suivent –, le réseau téléphonique surchargé, les voisins qui s’en vont, l’électricité coupée dans toute la ville, ses premières expéditions. Y en a qui racontent qu’on n’oublie pas la première fois qu’on en voit un, pourtant, Faye ne parvient pas à s’en souvenir, pas plus que du premier qu’il a tué. Est-ce que c’est Bill, le gamin du bout de la rue, en train de déambuler sur le bitume avec son regard mort ? Ou bien le vieux couple coincé dans leur voiture défoncée ? En tout cas, il a déjà du sang sur les mains quand Vince lui casse la gueule au fond d’une pharmacie.

Faye bat en retraite, il se tient le nez, persuadé que l’autre l’a pété, le sang coule à flot. Celui qui est encore inconnu au jeune Carol s’excite :
« T’approche pas ! T’approche pas ! J’te dis ! » il agite une saleté de barre de métal que Faye a vu de beaucoup trop près.
« Merde, calme-toi ! J’en veux pas de ta came ! Baisse d’un ton, tu vas les attirer. »
« C’est pas de la came ! J’en ai besoin ! » Le type a beau n’avoir que quelques années de plus – du moins, c’est ce qu’il en juge à l’observer – il est bien plus grand, sec, dans le genre malingre, des yeux verts injectés de sang et un crâne qui devait être, à la basé, rasé où commencent à pousser de petits cheveux bruns. Faye lève l’une de ses mains, en signe de bonne foi
« Ok ok mec, y a pas de problème. Baisse ce truc » Il a un mouvement de recul en voyant l’autre prêt à le frapper de nouveau « J’voulais juste voir ce qui restait. Prends tes trucs, je m’en fous. » Il a du mal avec ça Lala, les autres survivants, les énervés, les violents. S’il a déjà éclaté le crâne de quelques infectés, les vivants, il préfère ne pas y toucher, quand bien même il sait que ça peut être nécessaire.

Ils se figent tous les deux quand un grattement se fait entendre contre le grillage de la vitrine. A la manière d’un vol d’oiseaux affolés, ils s’échappent en vitesse, sans un regard derrière. Pas le temps de faire du social lorsqu’on se trouve en danger. Au final, qu’on le croie ou non, Vince termine dans son groupe. Comme quoi, dans ce nouveau monde, on peut rencontrer son futur meilleur ami en échangeant de violents coups avec lui et c’est tout à fait normal.
« Vince. Mon nom, au fait. C’est Vince. »
Faye souffle du nez dans un rire étouffé « Ok. C’est noté. »




« On va mourir ici. »
« Prends pas les choses comme ça, essaye d’être positif. »
« Comment j’pourrais ? »
« Mh t’as qu’à te dire … qu’on va mourir vite ? »
« T’es qu’un con. » Termine Alex en lui lançant un regard mauvais. Si Faye n’était pas actuellement perché sur les épaules de Vince pour dévisser la grille de cette fenêtre providentielle, il lui aurait collé un pain dans les côtes.
Le plus grand grimace en se retenant de bouger, il ne comprend pas pourquoi c’est toujours lui qui fait la courte échelle aux autres et il déteste ça alors, pour la forme, il ronchonne. Sacramento – ou ce qu’il en reste – n’est pas loin, ça rend tout le monde nerveux. Plus personne ne veut s’approcher des grandes villes mais c’est leur meilleur espoir pour trouver quelques rations avant le désert. Un clac significatif se fait entendre et tous se réjouissent déjà en silence. Il est possible que cette expédition ne se termine pas trop mal finalement.


Faye ne sait pas depuis combien de temps il a quitté sa ville natale – ou plus exactement, ses alentours –, mais il n’est plus un adolescent à présent. Il a beau ne pas avoir gagné beaucoup de centimètres, il a une barbe quotidienne qu’il rase comme il peut, quand il peut, et ses dreadlocks commencent à avoir une certaine longueur. D’après Willa – une femme de leur groupe qui garde un compte plus ou moins exact des jours – ça doit bien faire plusieurs longues années, mais pas la dizaine encore. Il s’est déplacé lentement, de groupe en groupe, avant de trouver celui-ci. Puis, une dynamique s’est progressivement crée dans ses déplacements, entre ses membres aussi, avec ses nouveaux visages et ses pertes.
Il y a Willa – encore elle – qui a le besoin compulsif de se noyer dans les nombres, qu’il s’agisse de balles, d’armes, de rations, ou bien de marcheurs éliminés. Brice, ce grand con de Brice qui a encore provoqué Alex récemment à coup de ‘‘ma jolie’’ et de ‘‘ma belle’’, Faye s’est levé mais Alex avait déjà coincé sa lame de rasoir contre la gorge de l’autre. Vince tapotait le bras du brun « Elle a pas besoin de toi pour se défendre » Faye le sait, pourtant, ça l’horripile quand même quand il y a des gens qui font ce genre de trucs. Les autres disent rarement quelque chose, Brice est doué avec les armes, c’est clairement le plus à même de les protéger. Puis Vince, d’ailleurs, dont personne ne s’approche à part les deux comparses. On le trouve instable et c’est vrai qu’il est capable de réagir brutalement à la menace, surtout depuis qu’il ne prend plus de médicaments même quand ils en trouvent – Faye l’a remarqué – cependant, il lui confierait sa vie sans hésiter. Ensuite vient Johnson, dont ce n’est assurément pas le vrai nom, qui les a rejoints récemment. Un bon gars, presque muet certes, très efficace. Harris – c’est le frère de Willa – est plutôt cool aussi, enfin ça, c’était avant la semaine dernière, quand il s’est fait mordre. Brice s’en est chargé, c’est con, c’était leur seul docteur. Et il y a les autres que Faye ne connait pas encore assez, ou qui sont trop discrets pour se faire remarquer.

C’est pas le cas d’Alex,  tout le monde sait qu’il cache des lame de rasoir dans ses vêtements et un peu partout dans ses affaires. Un  ‘‘dur à gueule d’ange’’ aurait dit son père. C’est vers lui que Faye se tourne quand il a besoin de raccourcir sa barbe. Néanmoins, c’est Alex qui vient lui demander un coup de main ce jour-là. C’est peut-être à cause de ce gros lourd de Brice, ou d’un autre, qu’Alex lui demande de tailler ses cheveux plus courts encore. Ça fait chier Faye, il aime bien ses boucles aux reflets roux mais c’est le choix de son ami. Ils n’ont que des ciseaux du genre que possédaient les enfants en classe élémentaire mais, pour une première fois, Faye est plutôt fier du résultat. Il gonfle le torse, petite grimace satisfaite, quand il demande après avoir donné le dernier coup : « Alors ? »
« C’est affreux. » Répond simplement l’autre en se regardant dans ce morceau de miroir. Faye se dégonfle comme un ballon seulement, Alex poursuit :
« Mais c’est bien. C’est ce que je voulais. »

◈◈◈


Hope City, ils en entendent parler par un autre camp de survivants. Ça ne rassure pas tout le monde, l’idée qu’une véritable ville existe quelque part, on pense aux risques croissant de contamination. Faye se souvient avec quelle rapidité San Francisco est tombée. Plus il y a de gens, plus c’est dangereux, cependant, ça lui manque clairement, à Faye, de voir du monde. Un vote est fait, les avis divergent et leur collectivité se sépare finalement en deux.

Pas longtemps après, on vient chercher Faye en plein tour de garde. Désolé qu’il entend, ça n’annonce jamais rien de bon. C’est comme ça qu’il se retrouve les bras ballants, sans savoir quoi faire. Alex arrive peu après et étouffe un cri. Faye le retient, c’est la première fois qu’il le voit fondre en larmes mais il ne sait pas s’il est triste ou en colère. Probablement un peu des deux à la fois.
Vince est étendu, pâle comme un linge pendant que le sang tâche son sac de couchage et le sol à ses côtés. Un couteau, ses poignets, c’est aussi simple que ça. Faut croire que l’espoir, ça lui réussit pas. Il s’est éteint dans la nuit sans rien dire, bêtement. Faye se doutait pourtant que s’il prenait des cachets, à une époque, c’était pas pour rien. Il le trouvait plus vif, moins hagard, depuis qu’il avait cessé, et, dans ce nouveau monde plein de dangers, il ne pensait pas que ce serait un mal. Un jour, Vince lui a demandé « Pourquoi tu appelles Alex ‘‘il’’ ? » c’était pas inquisiteur ou mal intentionné comme certains le faisaient. Faye a simplement répondu, en haussant les épaules « ça me parait plutôt évident. » et la conversation s’est arrêtée là, sans rien provoquer de bien ou de mal. Vince a fait la même chose par la suite. Faye ne sait pas pourquoi il repense à ça maintenant.

Il réalise d’ailleurs, en regardant la silhouette étendue de son ami, qu’il ne l’a jamais vu aussi paisible.


Faye a oublié ce qu’est une grande ville. Hope City le trouble de par son immensité et il n’est pas le seul. Alex préfère passer du temps à l’extérieur pour y faire des expéditions, il l’accompagne souvent. On sépare pas une équipe qui gagne.


◈◈◈


Le couloir barricadé est silencieux si l’on omet les râles provenant de l’autre côté des murs. Dans une obscurité latente, Faye racle nerveusement son bout de bois avec son couteau. Ses mains tremblent.
« Tu sais, j’voulais pas te choquer ou quoi. Enfin, briser notre amitié. » il est assis au sol, le dos appuyé contre une porte solidement verrouillée, les genoux contre son torse, ses mots lui échappent « J’sais que ça te fatigue quand je cause pour rien dire comme ça mais je crois que j’ai jamais réussi à dire je t’aime à quelqu’un. » il grimace, pose son front contre ses genoux « Merde, je viens de le faire du coup, c’est ça ? »
« … »
Faye rit tout bas, il essuie son visage sale de poussière de son poing et se remet à gratter le bois.
« C’est les chats ton truc je crois ? Pas besoin de répondre, j’ai pas oublié. »
Il observe son œuvre, dur dur de deviner l’animal, il a vraiment envie de faire de son mieux. De toute manière, ils doivent attendre que les marcheurs se dispersent avant de tenter quoi que ce soit.
« Ok, là, j’pense que c’est bon. » Faye hésite à jeter un regard de côté, à l’aveugle, il tâtonne jusqu’à atteindre la main d’Alex du bout de ses doigts. Sous la paume de ce dernier, il glisse la minuscule sculpture.
« Me dis pas que c’est dégueu parce que là, je crois que ça m’briserai le cœur. » Il détourne la tête, se sent con, le cœur qui bat la chamade. Il ne sait pas pourquoi il n’a jamais fait ça avant. Le temps passe, le calme revient, Faye se lève. De ses mains, il époussette les copeaux tombés sur ses fringues.

« Désolé. »

Il enroule ses doigts autour du bras de sa machette. Il doit forcer, s’y reprendre à plusieurs fois avant de dégager la lame qui se libère dans un bruit humide de craquement spongieux. Il fait son possible pour ne pas regarder le crâne ouvert, se concentre plutôt sur sa main. Faye pose sa paume dessus, une dernière fois. Il fait semblant de ne pas remarquer la morsure sur l’avant-bras.

« Dors bien, Alex. »

◈◈◈


Faye est en patrouille quand l’infection se répand. Il a fini par rejoindre la milice et s’y prend pas trop mal. Enfin, jusqu’à ce moment. Il fait de son mieux pour suivre les ordres, tenter de sauver le plus de personnes possible, le constat est là : les districts tombent, un à un. Pour autant, l’homme ne perd pas espoir, il y a toujours des gens à aider, des ressources à récupérer. Il a raison de s’accrocher, tout n’est pas perdu, Hope City peut survivre et le fait. Même s’il ne reste qu’une partie de la ville, c’est toujours quelque chose, un petit plus, mieux que rien. Faye est encore présent à l’appel, prêt à reconstruire.

Tant qu’il y a de la vie, y a de l’espoir.

Pseudo ⇝ Ici.
Age ⇝ 26 ans.
Comment as-tu découvert le forum ? ⇝ Partenaire.
Un dernier petit message ⇝ J'aime les rpg de type survival. Faye - let him be your guardian 571231553


Dernière édition par Faye Carol le Sam 12 Oct - 16:47, édité 8 fois
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Re: Faye - let him be your guardian Mar 8 Oct - 20:04

Han ! Bienvenue ici ♥

Déjà, énorme plaisir de voir ce personnage en avatar ♥ Je suis une grande amoureuse de Lúcio !
Les anecdotes me donnent vraiment envie d'en savoir plus (un petit huhuhu) !

En tout cas, si tu as besoin, n'hésites pas à nous faire signe à Kelsier ou à moi :)
Et de même, on a déjà une petite place au chaud pour toi sur notre Discord ♥
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Re: Faye - let him be your guardian Mar 8 Oct - 20:05

Bienvenue sur DIO. Faye - let him be your guardian 571231553
Je suis tellement fan de ton choix de feat, aled. + J'adore son prénom !

Bon courage pour la suite de ta fiche. & surtout, si tu as des questions, tout ça, n'hésite pas à nous contacter.
Tu peux aussi, si tu le souhaites, rejoindre le Discord, le lien est dans la barre latérale, à gauche. Faye - let him be your guardian 3599240627

(Edit ; On a posté en même temps avec la dame. jpp.)
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Re: Faye - let him be your guardian Mar 8 Oct - 20:39

BIENVENUE!!!!!
moi aussi je suis contente de voir un lucio Faye - let him be your guardian 1088280351
encore un petit milicien c'est incroyable mdr! en tout cas faye s'annonce méga cool!!
Primus Obata
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Re: Faye - let him be your guardian Mar 8 Oct - 23:05

Bienvenue !

Yes un autre personnage jovial, il n'y aura pas faille (mdr rigole) à ce qu'il s'entend bien avec Primus Faye - let him be your guardian 4154558266 hâte de voir ce que tu vas proposer de plus pour son caractère et son histoire Faye - let him be your guardian 1952643874
Nashawn Maheswaran
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Re: Faye - let him be your guardian Mer 9 Oct - 6:49

Bienvenue ! Très hâte de lire la suite, bon courage pour ta fiche. o/
Ilya Nikolaïev
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Re: Faye - let him be your guardian Mer 9 Oct - 15:48

Bienvenue !

Je ne connais pas ton avatar mais il est cool (au début j'ai cru que c'était bob makihara)

Bon courage pour la fin de ta fiche, Il nous faudra un petit lien entre collègues !
Obsidian Serral
Obsidian Serral
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☣ ft. : Sung Jin Woo (Solo Leveling)
Re: Faye - let him be your guardian Mer 9 Oct - 17:14

Bienvenue à toi !
Très bonne idée d'avatar j'adore **
J'ai hâte d'en savoir plus sur toi, j'aime bien la manie qu'il a de tailler le bois ou l'os et surtout qu'il semble avoir gardé son sens de l'humour, ça manque cruellement par ici :D
Invité
Invité
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Re: Faye - let him be your guardian Ven 11 Oct - 23:23

Psyche > Hey merci merci beaucoup ! En effet, Faye n'est pas bien grand mais, heureusement, ce n'est pas la taille qui compte Faye - let him be your guardian 4154558266 La suite arrive sous peu !

Kelsier > Un grand merci ! Tu viens, au passage, de me faire remarquer que l'abréviation du nom du forum forme DIO et j'ai l'impression d'avoir découvert le sens caché du monde
Spoiler:
et merci pour l'info du discord, je vous y rejoindrai incessamment Faye - let him be your guardian 2411885914

Adelaide > Oui, encore un milicien, on n'a jamais trop de monde pour défendre Hope City n'est ce pas ? Faye - let him be your guardian 1046781215 et merci du compliment !

Primus > Merci ! Entre gens joviaux, autant se serrer les coudes ! ( Et ok. J'avoue.

J'ai ri. )

Nashawn > Merci beaucoup \o/

Ilya > C'est un joli compliment, malheureusement, Faye n'a pas la musculature saillante de Bob ( mais il y travaille ! ) et encore moins sa stature Faye - let him be your guardian 4154558266 Merci, et ça sera avec plaisir !

Eden > Merci beaucoup ! J'ai pas mal cogité sur l'avatar ( petit dreadeux à l'air sympathique, j'avais pas d'idée où le trouver j'avoue) j'espère que la suite ne décevra pas ! ( Et comme quoi, ça sert de mémoriser les blagues des carambars qu'on grignote, on n'en fera plus avant un moment Faye - let him be your guardian 2411885914 )
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Re: Faye - let him be your guardian Sam 12 Oct - 19:26

Tu es validé(e) !
félicitations !
Je suis complètement sous le charme. P'tain c'est ouf. L'histoire m'a littéralement brisé le coeur brrr
Tu as une écriture vraiment très prenante, j'ai complètement aspiré ta fiche ♥

J'veux voir ce qu'il va devenir le bb Faye ♥
Maintenant que le cap de la fiche est franchi, tu vas pouvoir te lancer dans le RP, et t'amuser. Pour t'aider à t'y retrouver, voici quelques petites choses pistes.

⇝ Tout d'abord, pense à te recenser ! Ce serait dommage que quelqu'un te chipe ta bouille.
⇝ Si tu ne sais pas vers qui te tourner, n'hésite pas à aller demander un RP.
⇝ Tu peux créer ton journal pour garder une trace de tes liens.
⇝ Si tu en as envie, tu peux te lancer pour une quête pour gagner des points et relever des défis.
⇝ Si ce n'est pas encore fait, tu peux aussi rejoindre le Discord du forum. Le lien se trouve à droite, dans la barre latérale.

Bon jeu sur le forum. Faye - let him be your guardian 571231553
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