[QUETE] microscope : requête urgente !

J'étais essoufflé, je me suis trop pressé pour attaquer ces marcheurs résultat ma respiration était entrecoupée. De plus l'odeur qui envahissait la zone me donna des hauts le coeur. J'avais du mal à respirer, comme lorsque j'étais gamin et qu'on me jetait contre un mur, ou à même le sol. C'était une sensation que je connaissais trop bien. Je respirais mal et c'était probablement même la cause de mes insomnies, car même en dormant il semblerait que j'oublie de respirer. C'est pourtant simple, la base pour n'importe quel être humain non ? Cependant au fond de moi je savais qu'il y avait un bail que j'avais perdu le peu d'humanité qu'il me restait.

Lorsque j'entrepris de me lever je sentis des mains m'agripper le bras droit. Et merde ! affaibli et pas assez attentif il semblerait que j'en avais raté un... Je sentait ses mains poisseuses sur mon bras et essayait de réfléchir à toute vitesse. Si je me tournais pour lui faire face et lui donner un chassé, sa grippe me permettrait de rester debout, mais a moins de faire preuve d'une grande agilité je risquais de me luxer l'épaule. Si je tentais de le planter dans la position où j'étais je risquais de perdre l'équilibre, mais mes membres eux seraient intacts. Dernière option me jeter sur lui et utiliser le poids de mon corps pour l'immobiliser et le tuer. C'était le moins risqué pour atteindre ma cible, mais aussi le plan qui m'assurait une morsure si je ratais mon coup.

L'odeur se fit de plus en plus forte et à chaque fois que je sortais de mon apnée pour reprendre mon souffle j'avais l'impression que mon corps s'emplissait de mort. Ma réflexion se finit vite, une épaule endommagée ou bien une potentielle morsure, le choix était fait, je pivotais alors sur moi même et mettais un coup de pied au marcheur qui tomba à terre un genou à terre je me baissais alors pour atteindre son crâne avec le bras qui n'avait pas été agrippé auparavant. Il avait plus de mobilité et de vitesse. Je m'y repris à deux fois avant de me relever, cette fois si je n'aurais pas de doute il était bien mort.

En me relevant je tentais de balayer le trop plein de sang que j'avais sur moi, en vain. Puis je me tenais l'épaule avec la main gauche en faisant quelques petits tours. J'avais un peu mal, mais c'était plus de l'ordre d'une courbature que d'une luxation ou d'une fracture. Tant mieux j'avais évité le pire. Heureusement dans mon malheur qu'à part un soupir qui s'apparentait plus a un grognement de ma part, la scène n'avait pas été bruyante. Je vis mon camarade arriver à mon niveau et commençais alors à prendre de la hauteur. Je vis l'entrepôt en bois qui était indiqué sur la carte mais les marcheurs n'étaient pas visibles de là où j'étais bien que leur odeur m'irrita les yeux dès que je fus sur le toit.

Je redescendis et avait l'intention d'expliquer à mon collègue ce que j'avais vu, cependant je ne pu m'empêcher de vomir avant de lui faire mon rapport.

-Alors on fait quoi ? dis-je tentant de stabiliser ma respiration.

Voici la carte des environs. Vous passez de la position 1 vers la position 2. Concrètement, pour revenir sur le bon chemin, il vous faudra faire le tour de l'entrepôt et puis soit longer la route principale et traverser à travers "champ" (vous ne savez pas encore ce qui vous attend là-bas) au dernier moment, soit prendre la route qui redescend ensuite plein Nord en longeant les blocs d'immeubles.

@Kelsier Hodgen (jet réussi) : Même si cette odeur est l'une de celle que tu détestes le plus, tu arrives mieux à la tolérer que ton binôme. À partir de là, tu te retrouves plutôt en tête de votre groupe, et tu es bien plus en alerte qu'Ilya. En regardant l'entrepôt, tu pourras apercevoir qu'il reste pas mal de matériel dedans (tu vois des outils, des plaques de métal, de bois également. Il te semble même apercevoir des vêtements sur des porte-manteaux à travers les vitres crasseuses).

@Ilya Nikolaïev (jet échoué) : Tu réussis à tuer le marcheur, et ton épaule est douloureuse, mais ça reste entier. Par contre, tu t'affaiblis considérablement à cause de l'odeur qui t'atteint beaucoup plus que Kelsier. Pire, le sang du marcheur à giclé sur toi, sur ton visage, et s'accroche à tes vêtements. Clairement, l'odeur de mort est maintenant complètement accrochée à toi et ne te quittera plus. Désormais, prends garde parce que si tu te blesses, tu risques une contamination par le sang infecté.

Je vous propose désormais de faire un jet de dé à chaque fin de tour. Choisissez le "Dé RP" et on va procéder ainsi :
Si vous obtenez un 1, vous faites une réussite critique. (Vous êtes dieu tout puissant !)
Si vous obtenez un 10, c'est la merde ! (Échec critique, sans mortalité impliquée xD)
Si vous obtenez entre 2 et 6, inclus, vous réussissez
-vos actions de combats
-vos recherches
-si vous êtes juste en train de marcher, vous êtes discret et les infectés ne vous voient pas.

Si vous obtenez entre 7 et 9 inclus, vous échouez sur la même liste que ci-dessus.

Je viendrai ponctuer vos rps après vos deux réponses, pour vous annoncer ce qui est échoué ou réussi, à quel point et qu'elles en sont les conséquences krkrkr

Bon, on va pas se mentir, j'étais carrément dans le mal. Cette odeur de mort m'attaquait les sinus à tel point que ni ma vision ni ma respiration n'étaient optimales. En plus tout ce sang alourdissait considérablement mes vêtements et les rendaient collants. Je détestais cette sensation... Je fus cependant surpris de ne pas avoir ralentis le pas. Je suivais mon collègue à la trace, lui faisant pour ainsi dire toute confiance concernant l'itinéraire, car je n'y voyais pas suffisamment clair. Mes yeux piquaient j'attendrais qu'on se pose quelque part pour me nettoyer le visage.

L'odeur semblait être moins présente mais nous étions probablement en train de dévier de notre objectif, car sur le plan du scientifique fallait qu'on continue plus ou moins tout droit. J'étais d'accord sur le fait que ce coté ci était moins risqué, jusqu'à ce qu'on y soit. En fait c'était super dégagé, et on avait pas vraiment moyen de se planquer en cas de besoin. Cela étant dit je n'étais pas en état de dire, exiger ou prendre quelque décision que ce soit. J'avais chaud, tellement chaud...

Lorsque nous passions au niveau de l'entrepôt je vis mon collègue jeter un oeil à l'intérieur. Effectivement nous perdrions du temps mais si nous pouvions nous cacher en silence le temps qu'ils s'en aillent nous aurions peut être plus de chances de mener la mission à bien. Ceci dit je n'avais aucune envie de perdre du temps. J'avais déjà envie de rentrer dans ma chambre au QG et de me coucher, avec un peu de chance je ne me réveillerais pas, et n'aurais pas a continuer cette croisade à la survie ridicule, qu'était mon quotidien. Je fis alors un signe de main à Kelsier et lui demandais.

- "t'as vu quelque chose ? Tu pense qu'on devrait y aller ?"

Honnêtement je ne savais pas quelle réponse m'aurait le plus satisfait, mais j'étais trop concentré sur le fait de ne pas me remettre à gerber pour discuter plus avant. Nous nous étions arrêtés et je saisis dans mon sac un T-shirt que je mouillais d'eau avant de me le passer sur le visage. Avec cette chaleur le sang avait déjà séché et j'avais du utiliser une bonne partie de ma bouteille pour enlever toute la crasse que j'avais sur la tronche. Mais au moins maintenant je voyais clair.