rainy dayAndy & Tay T’es rentrée. Merde, Andy, t’es enfin rentrée et cette fois, t’aurais pensé que jamais tu n’y arriverais. C’est fou, hein, le nombre de galère qui a pu te tomber dessus depuis que t’as eu la mauvaise idée de quitter le District par ce temps. Vous êtes au beau milieu du désert, l’été se termine seulement, et pourtant, la pluie ne fait que tomber, encore, et encore, au moins une fois par semaine, une bonne averse, et puis le lendemain, un soleil de plomb. Ce monde est fou, ouais. Même la météo semble avoir été touchée ce virus étrange, elle n’en fait qu’à sa tête, si bien que parfois, tu n’arrives même plus à suivre. Cette averse, tu savais que tu allais te la prendre. Bien sûr que tu le savais. Tu l’as vue, dans le ciel, quand t’as quitté les murs mais tu voulais ces pièces, à tout prix. Des jours, des semaines même que tu les cherches, ces fameuses pièces, tu n’as jamais mis la main dessus et pourtant, pour une raison des plus obscures, il a fallu que tu te mettes dans le crâne de les avoir, aujourd’hui.
Tu n’avais pas fait deux kilomètres, et déjà, tu étais trempée, tu n’y voyais plus à deux mètres devant toi, et évidemment, tu avais eu des soucis avec les marcheurs. L’un avait d’ailleurs bien failli t’avoir et pour t’en sortir, il avait fallu que tu te résignes, que tu rentres. Et franchement, Andy, tous ceux qui te connaissaient un peu savaient parfaitement qu’il n’était pas dans tes habitudes de changer d’avis, de faire demi-tour. Au final, tu avais marché un petit quart d’heure, pour avancer dans le désert, et il avait fallu pas moins d’une heure et demi pour que tu ne parviennes enfin à te remettre sur la bonne route, et que tu réussisses à retrouver la porte et le district au milieu de cette purée.
Résultats ; tu n’avais pas été très sympa avec les miliciens qui t’avais fouillée. Et maintenant, alors que le soleil était enfin de retour, que tu étais rentrée, trempée, de retour auprès de ta précieuse jeep, toujours installée sous sa bâche, sans ses pièces, tu te sentais frustrée, tellement frustrée que tu balances tout et n’importe quoi, dans tous les sens. Tu te fiches bien des gens qui passent, tu te fiches complètement de ce que tu balances, ou encore de qui t’entends, lorsque tu exprimes ta rage par des mots loin d’êtres délicats. T’en as besoin, de passer tes nerfs, parce que tu as l’impression d’avoir perdu ton temps.
Après environ dix bonnes minutes, c’est ton sac qui prend, et alors que tu retires ton haut, sans gêne, que tu cherches pour en trouver un autre, sans grand succès, tu perds à nouveau patience, et tu balances ce dernier sur le prototype d’antenne radio que t’as bricolé la veille … et cette dernière s’écroule, en morceaux. Et pendant un moment, tu songes à tomber à genoux, à ton tour, tellement t’en as marre, mais fidèle à toi-même, tu décides finalement de lui coller un coup de pied supplémentaire. Parce que c’est gratuit. Et tant pis pour les morceaux de ferrailles qui volent dans tous les sens. :copyright: 2981 12289 0
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Re: rainy day (tayler) Lun 21 Oct - 0:14
Rainy Day Tu soupires. Franchement, tu aurais dû dire non quand Tobias t’a dit de le suivre en ville. Il voulait t’emmener faire un tour avec lui sur le chemin de garde, te présenter aux miliciens, et essayer de leur parler de ton idée de chauffer l’eau avec le soleil du désert. L’idée te semblait de prime abord intéressante, mais quand vous avez fini par vous retrouver sous la pluie, à raconter une histoire d’eau chaude solaire, tu as bien senti que tu faisais un flop. Alors oui, ton frangin a essayé de rattraper le truc, et puis comme d’habitude, la discussion a dérivé et quand les gars se sont étonnés que vous soyez vraiment frères jumeaux (comme si votre ressemblance ne le disait pas déjà), tu as pris la fuite.
Tu as vu le regard de Tobias et avec un petit sourire tu lui as fait un signe de la main alors que le soleil revenait montrer le bout de son nez. C’est à se dire que même la météo, ton amante pour la vie, s’était mise en tête de te faire tourner en bourrique. Quoi qu’il en soit, tu as fini de redescendre dans les rues et tu t’es mis en marche vers chez toi.
C’est comme ça que tu as entendu le bruit de métal qui ne présage rien de bon. Ça a fait à peu près le même bruit que lorsque ta plaque de tôle t’est tombée sur le coup du nez, il y a deux jours. D’ailleurs, t’as encore une sacrée balafre au-dessus de l’arcade gauche. Alors, inquiet comme si c’était toi qui venais de te faire assommer, tu tournes et tu découvres…
« Heu. »
Heu, oui, c’est ça. Heu, c’est une femme, à moitié nue, qui passe ses nerfs sur une voiture et de la ferraille qui traine autour d’elle. Heu, elle n’a pas besoin de toi, elle ne s’est pas blessée, alors tu ferais bien de partir. T’avais juste pas prévu que heu soit si… jolie.
Alors tu restes là, planté à un mètre de la rousse qui semble en proie à une colère que tu ne comprends pas, et tu la regardes. Ou plutôt, tu luttes pour que tes yeux ne glissent pas de son visage sur sa poitrine. Et vraiment, les joues brûlantes, tu inspires, cherches du courage pour partir ou parler et tu finis par faire quelque chose entre les deux.
« J’devrais peut-être y aller ? »
Tu lui demandes si tu dois partir. Alors qu’elle ne t’a pas vu. Et que tu pourrais le faire avant de laisser ton regard aller là où il n’a pas le droit. Tu recules d’un pas, prêt à lâcher le morceau et à cacher aux yeux du monde ta bêtise quand tu comprends ce sur quoi elle s’énerve. Et là, Tay, tu changes d’option. Tu t’avances à grands pas vers elle et tu tends la main, l’air curieux :
« Elle fonctionne ta radio ?! »
Ah, la technologie et toi, voilà un couple bien plus acceptable non ?
rainy dayAndy & Tay Ton petit manège, Andy, il dure probablement plusieurs longues minutes. Des minutes durant lesquelles tes affaires volent dans tous les sens, durant lesquelles, la ferraille que tu as pourtant lutter à récupérer, et à ramener jusqu’ici, s’en prends plein la face et virevolte, elle aussi, dans les airs, pour atterrir à plusieurs mètres plus loin. Tu as toujours été comme ça, c’est venu naturellement, avec toi, ce caractère impatient, cette tendance à perdre patience et à tout envoyer balader lorsque rien ne fonctionne comme tu le souhaites. On ne peut pourtant pas dire que tu sois si … violente que ça, quoi que. Il est vrai que tu as bien trop souvent recours à tes poings, ou tes pieds pour faire payer quelque chose.
Lorsque tu es dans ce genre de phase, quasiment incontrôlable, le seul moyen que ça passe a toujours été d’attendre. Ça ne durait jamais plus de cinq minutes et ce délai passé, ça redescendait, tu soufflais, et puis tu t’arrêtais. Cette fois là n’échappe pas à la règle puisqu’après approximativement trois minutes de déchainement sur tes propres affaires, tu te stoppes nette, et la colère et la rage, la frustration aussi, s’effacent d’un seul coup. Oh, non pas que tu fonctionnes de façon un peu magique non, simplement que tu as remarqué que tu n’étais pas seule et que ton attention a été détournée par cet homme occupé à t’observer.
▬ Hein ? Et tu te mets à regarder, autour de toi. La radio, oui, celle qui était gentiment posée sur ce vieux tas de planches et qui se trouve maintenant par terre parce qu’elle a glissée quand tu as tiré sur les câbles en fracassant son antenne de fortune. Ah. Ouais, aux dernières nouvelles … elle s’allumait.
Et tu avais mis du temps à réussir à la réparer, si bien que maintenant que ça te revient, tu te précipites littéralement pour la ramasser, et tu la tournes dans tous les sens, débranchant doucement ce qui était relié à l’antenne – une antenne qui ressemble désormais à un tas d’ordures - avant de la reposer à sa place. Là, sans prêter plus attention que cela à l’homme qui se trouve derrière toi, tu l’allumes et tu soupires un grand coup, de soulagement, en constatant qu’elle fonctionne encore.
Ce n’est que lorsque tu tournes la tête, pour analyser l’ampleur des dégâts que tes yeux glissent à nouveau vers ce type. Tu ne le connais pas, ça, c’est certain. Du coup, tu te redresses, et tel un vautour, tu l’approches, et tu te mets à lui tourner autour, une fois, deux fois.
▬ On s’connait ? Probablement pas. Non, en fait. C’était certain que non. Non, sinon je m’en souviendrais … Et t’as ce petit sourire, tandis que tu viens te planter devant lui. En quoi elle t’intéresse, ma radio ? :copyright: 2981 12289 0
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Re: rainy day (tayler) Mer 23 Oct - 13:10
Rainy Day Quand elle t’aperçoit, tu es persuadé qu’elle va te gifler. Tu ne sais pas vraiment dire pourquoi, juste que l’on il y a une fille, toi, et peu de vêtements en jeu, c’est comme ça que les choses finissent, généralement. Alors oui, tu as un mouvement de recule quand elle répond, et si tu ne lèves pas les mains devant ton visage, c’est uniquement parce que tes jambes se préparent à fuir. Sauf que le coup ne vient pas, et que la rousse furibonde a disparu pour laisser place à une version brusquement paniquée pour son bijou.
« Ça doit être réparable, ça. »
C’est tout ce que tu trouves à dire face à sa précipitation, et ta main se tend vers l'antenne abimée. Sauf que voilà, la radio se met à crachoter du son et si tu refais un pas vers elle, comme une danse étrange, son attention se détourne de sa trouvaille pour venir à toi. Enfin, même si à tes yeux ça sonne plutôt comme malheureusement, elle s’inquiète enfin de qui tu es.
Tu lèves les mains devant toi, comme pour montrer que t’es pas armé et par extension que tu ne lui veux pas de mal, et tu la laisses faire. T’es pas le plus bravache, mais quand la curiosité te tient, tu sais carrer les épaules et ne pas céder à la pression.
« Non, on ne se connait pas. Je m’appelle Tayler ! Tu lui tends la main, sans te dire que ça n’a plus vraiment de sens dans ce qu’est devenu le monde. Mais tout le monde m’appelle Tay. »
Quelle entrée en matière… on dirait le pitch préparé que tu sors à toutes les filles que tu croises. Il faut juste omettre que tu continues de la regarder droit dans les yeux pour éviter de “glisser” et que justement toi et les filles, ça ne se passe que rarement bien.
« C’est rare d’en voir en aussi bon état dans le coin. Tu finis par t’approcher de la radio et jouer doucement avec la fréquence, en écoutant le grésillement changer. Et fonctionnelle, même si ce bruit m’a l’air suspect. Tu tends le doigt vers un bruit aigu, à peine perceptible au roulement de la molette. Je dirais que quelque chose a été abîmé dans le mécanisme. »
Tu te détournes de la machine pour revenir à elle et, malchance, ton regard tombe un peu trop bras. Tu rougis, te détournes une nouvelle fois d’elle avant de souffler un bon coup. Et tu reprends en la regardant de côté, comme si soudainement tu ne pouvais plus soutenir son regard.
« C’est toi qui l’as réparée ? Tu es mécano ou quelque chose dans ce genre ? »
Disons-le, Tayler, tu as bien trop espoir de rencontrer quelqu’un qui puisse t’aider dans tes recherches, te transmettre ce savoir manuel sur lequel tu butes un peu (beaucoup !), pour simplement disparaitre de sa vue en emportant ta gêne avec toi.
rainy dayAndy & Tay Tes mains viennent se poser sur tes hanches, et tu plisses les yeux en l’observant un instant. Tayler. Tay. Tu préfères Tay. C’est plus court, comme Andy. Ouais, c’est décidé, si tu dois l’appeler, tu l’appelleras Tay. En revanche, tu ne viens pas prendre sa main, sans doute parce que tu ignores ce genre de pratique. A la place, tu ne fais que te détourner, parce qu’il a cette tendance à te fixer à tout prix droit dans les yeux que tu trouves un peu dérangeante et que tu ne comprends pas. Tu le laisses même approcher de la radio, et poser les doigts dessus, toi qui es pourtant relativement avare quand il s’agit de prêter tes affaires, tu finis par venir t’agenouiller à côté de lui pour voir ce qu’il est en train de bidouiller.
Tu tends même l’oreille, quand il te parle de ce bruit bizarre qu’il entend, et maintenant qu’il le dit, c’est vrai.
▬ Elle l’a toujours fait. Et tu n’as jamais songé à corriger ça, puisque bon, elle n’a jamais été fonctionnelle à cent pour cent, sans antenne digne de ce nom. Tu t’es toujours dit que vu qu’elle s’allumait, et qu’elle grésillait, tout était bon, elle fonctionnait. C’est grave ?
Et il se tourne à nouveau vers toi … pour se détourner à nouveau, vivement. Et franchement, Andy, tu ne sais pas trop si tu dois te sentir vexer de constater qu’il s’acharne à te fixer droit dans les yeux, ou qu’il évite tout simplement de te regarder normalement. Tu baisses même les yeux sur toi, un instant, et puis tu passes une main sur ton visage, comme pour retirer quelque chose sur ce dernier et au bout du compte, non, tu n’y comprends toujours rien. Ouais, faut dire que t’as pas la lumière à tous les étages, parce que, pas une minute tu ne te dis que peut-être, le fait d’être à moitié nue devant lui, la poitrine complètement découverte pouvait être un peu gênant pour lui. Toi, tu t’en fiches. Alors évidemment, tu pars du principe que ce n’est pas si grave. En fait, tu en viens même à te sentir vexée, tiens, parce que, t’as plusieurs fois entendu dire que généralement, les hommes avaient tendance à apprécier de pouvoir poser les yeux sur une paire de seins … Et quoi ? Ils n’étaient pas assez bien, les tiens ?
▬ Je bricole, ouais. J’ai récupéré quelques pièces pour la bricoler, et … pour ça. Tu désignes l’antenne, en morceaux. Dire qu’elle était pratiquement terminée. Ouais, tu te plains, un peu, n’empêche que c’est de ta faute si elle est dans cet état. Et toi alors ? T’as pas l’air d’être un crétin… Tu te redresses, légèrement, et tu viens t’appuyer contre ta jeep, bien planquée sous sa bâche. Moi c’est Andy. :copyright: 2981 12289 0
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Re: rainy day (tayler) Mer 23 Oct - 22:20
Rainy Day Tu n’oses vraiment plus la regarder. Vraiment, t’es comme un gosse, Tay, tu fixes cette radio comme si elle avait les réponses à toutes tes questions, voire peut-être même à tes maux. Et c’est difficile, vraiment, parce que tu n’aimes pas t’adresser à quelqu’un sans le regarder, mais là, tu as vu ses seins… T’es même pas sûre qu’elle ne soit pas furieuse après toi, même si tu ne comprends pas vraiment pourquoi elle ne s’est pas encore rhabillée.
« Grave je… je ne sais pas vraiment. Tu concentres toute ton attention sur l’objet, pour cacher ton trouble, toujours aussi présent. Disons que ce n’est pas normal, et que ce qui n’est pas normal doit être réparé avant que ça n’empire. Tu relèves la tête vers elle et encore une fois, tu interromps ton geste avant de le finir, en te rappelant sa tenue. En tout cas c’est comme ça que je fonctionne. »
C’est étrange. Cette rencontre est étrange. Cette discussion encore plus. Et ton attitude par dessus, ça vient comme la cerise sur le gâteau, clairement. Pourtant, tu finis par reculer de quelques pas pour la laisser bricoler après son objet, si elle le veut et, à la place, tu viens récupérer l’antenne qu’elle a cassée et jetée plus loin.
« Ça aussi c’est réparable, je pense. Si tu bricoles, tu devrais pouvoir la réparer. »
Et vraiment, cette fois-ci, tu ne retiens pas ton mouvement de tête. Tes yeux longent son buste et sautent jusqu’à son visage alors que tu deviens rouge écrevisse. Tu clignes des paupières une ou deux fois, le temps de te reprendre et tu finis par bafouiller.
« Je bricole… men… mentalement… moi. J’touche à tout, mais… j’suis un peu gauche… parfois. »
Et c’est vraiment ridicule à voir. T’es un pauvre type rouge qui hésite sur ses phrases, mais si on coupe le son et la couleur, tu restes un gars musclé, bien entretenu, franchement pas repoussant pour deux sous. C’est comme si on s’était trompé d’âme pour ce corps attirant, non ?
En tout cas, tu souffles brusquement, à fond, et tu fermes les yeux en pinçant l’arrête de ton nez. Tu restes quelques secondes comme ça, et tu finis par revenir à la réalité, directement les yeux vissés dans les siens.
« Désolé, je suis un peu maladroit. Tu as forcé pour te reprendre, comme ton frangin te l’a appris. Je suis météorologue, de formation, mais on en a plus vraiment besoin maintenant. Depuis je lis beaucoup de bouquins sur un peu tout et n’importe quoi en lien avec la mécanique et l’ingénierie, et j’essaie de mettre ça à l’oeuvre. Tu as un petit sourire, enfin, parce que là tu retombes dans ton élément. En ce moment j’essaie de bricoler un chauffe-eau thermique, mais je pourrais t’aider sur cette radio si tu veux ! »
Et c’est là toute la beauté de ta personne. Perdu face à une paire de seins, tu t’invites dans son quotidien sans sourciller, par contre.
rainy dayAndy & Tay - Je t’aime bien. C’est tout ce que tu trouves à dire, face à ses réactions et surtout, face à ses réponses. Tu ne le connais pourtant absolument pas, mais c’est un fait, tu aimes ce que tu entends, tout autant que ce que tu vois, mais ça, c’est une autre histoire.
Tu lui offres ce petit sourire, un peu étrange sans doute, et puis, tu t’éloignes de lui, et tu détournes les yeux pour aller récupérer ton sac, celui que tu as balancé plus tôt et qui contient approximativement toutes tes affaires. Là, plus calmement que précédemment, tu viens retirer certaines choses de ce dernier que tu déposes à même le sol avant d’enfin parvenir à récupérer un t-shirt troué de partout que tu enfiles rapidement.
▬ J’ai tout appris par moi-même. La météo est un de mes domaines préférés, j’ai tout un tas de projets d’ailleurs. Récupération efficace des pluies, ah, et j’avais commencé à bosser sur un baromètre efficace mais … je l’ai perdu.
On sent bien, Andy, à quel point tu peux être quelqu’un d’organisée, n’est-ce pas ? La dernière fois que tu avais vu le début de ce fameux baromètre, c’était ici même, quelque part au milieu des pièces détachées de ton antenne. Tu soupçonnais quelqu’un de te l’avoir volé, mais vu le niveau intellectuel de la plupart des gens qui vivaient dans le coin, tu conservais un doute sur le fait que tu ne l’ai pas tout simplement oublié quelque part.
▬ T’as quoi comme bouquins ? Et là, t’es carrément revenue te coller devant lui, le nez levé en direction de son visage, tu le fixes. J’ai récupéré plein de bouquins moi aussi, y’en a plein le coffre de la jeep. Oh. Tu veux voir Lola ? Je suis sûre qu’elle va te plaire, plus que mes seins en tout cas, c’est sûr.
Et là-dessus, tu te détournes de lui à nouveau et sans même attendre une réponse de sa part, voilà que tu t’approches de ta jeep adorée, et tu attrapes la bâche sur laquelle tu tires un grand coup pour découvrir la voiture étrangement propre, étrangement en bon état aussi. Pratiquement une voiture neuve si on omettait les quelques bosses et rayures par endroit.
▬ Tu pourras bricoler la radio. Hé, et tu t’y connais en radiateur de voiture ? J’ai un problème avec le sien, je crois qu’il me manque une pièce mais j’ai du mal à en trouver. Celle que j’ai ramener à pas l’air de rentrer, je dois mal m’y prendre. Tu veux voir ce qu’elle a sous la carrosserie ? :copyright: 2981 12289 0
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Re: rainy day (tayler) Dim 27 Oct - 15:38
Rainy Day Elle t’aime bien. Voilà le fard que tu piques quand elle t’annonce ça de but en blanc et que tu te retrouves à devoir essayer de ne pas perdre pied (mais disons-le, tu t’enfonces encore plus) :
« Moi aussi… ! Tu es sur le point de changer de sujet quand tu te rends compte que c’est nébuleux. Je veux dire que je t’aime bien, hein. Pas que je m’aime bien. Tu passes une main dans tes cheveux. Ce serait bizarre. Même si ça l’est un peu de te dire ça alors que l’on vient de se rencontrer. »
Et voilà comment l’on fait pour s’enfoncer encore plus fort, plus vite, plus franchement. Tu soupires lourdement en secouant la tête et tu as même besoin de passer tes doigts sur ton visage pour te reprendre. Vraiment, tu n’as jamais été doué avec les gens, encore moins avec les filles, et quand tu vois le genre de connerie que tu peux débiter face à une jolie fille comme cette Andy, tu te dis que tu es sûrement voué à une vie de célibat. Ce sera bien fait.
Fort heureusement pour toi, la rousse détourne ton attention en rebondissant sur la météo et ses idées. Et quand tu la vois farfouille pour enfiler un teeshirt sur sa poitrine beaucoup trop à l’air, tu lâches un léger souffle de soulagement. Enfin, tu as arrêté de vouloir en permanence laisser tes yeux tomber sur le reste de son corps.
« Oh j’en ai un de baromètre à la maison, si tu veux je peux te l’amener la prochaine fois ! Où t’en bricoler un, si je trouve de quoi le faire… »
T’es un bon gars, Tay, ça, c’est certain. Et quand tu t’apprêtes à continuer sur cette lancée qu’est la météo, elle te prend par surprise. Elle te parle d’une voiture, d’une autre fille et de… ses seins ?
« Hein ?! Non non ! Ce n’est pas ce que tu crois ! Tu lèves les deux mains devant toi comme pour plaider ton innocence, sans même comprendre vraiment de quoi elle te parle. Je ne voulais pas les regarder… je suis désolé ! Tu recules d’un pas alors qu’elle découvre la voiture, et tu te sens quand même obligé de rajouter. Je ne suis pas ce genre de type ! »
Ah non, toi t’es le genre à paniquer en t’emmêlant les pinceaux et à reluquer des filles que tu n’auras jamais. T’es pas mal, mais cette Andy, là, elle est beaucoup trop bien pour toi par exemple ! Et tu voudrais sincèrement prendre la fuite, Tay, mais la voiture qui apparaît t’arrête net. Tu restes là, planté dedans comme si Aphrodite en personne venait de t’apparaitre. Tes yeux sont ronds, ta bouche s’entrouvre sur un sifflement admiratif :
« Quelle beauté ! Elle est dans un état incroyable. Et finalement, ça souffle le vent de retraite pour toi, tant et si bien que tu approches jusqu’à caresser la carrosserie du bout des doigts comme si elle était d’une fragilité extrême. C’est toi qui l’entretiens comme ça ? Sacré bon boulot. »
Et voilà, tu commences à en faire le tour. Tu regardes les pneus, les jantes, tu vas jusqu’au capot et quand Andy te propose de voir dedans, tu lui souris jusqu’aux oreilles, et qu’est-ce que tu es mignon à ce moment.
« Absolument ! Je n’ai jamais touché à une voiture, mais la mécanique à ça de bien qu’en observant de près, on peut comprendre ce qu’il faut pour la réparer. Je reste persuadé que l’on pourrait créer une voiture en usinant nous-même des pièces. Les marques et tout ça, ce n’était bon que pour le business des géants comme la General Motors. »
Oui, tu fais partie de ceux qui dénoncent aujourd’hui l’hyperproductivité du monde d’avant. L’oisiveté d’avoir tout sans comprendre le fonctionnement. En tout cas, tu attends qu’elle actionne le levier dans l’habitacle pour soulever le capot.
rainy dayAndy & Tay Tu l’aimes bien ouais, n’empêche que tu le trouves quand même un peu … étrange. C’est peut-être cette tendance qu’il a à partir dans tous les sens, tu as l’impression qu’il s’emballe sur des choses simples quand il ouvre la bouche, et le pire, Andy, c’est que tu ne remarques même pas que tu es exactement pareille. Ni même que tu viens d’en faire une démonstration des plus parlantes.
▬ Tu sous entends que je suis une fille bizarre ? Là, tu es clairement en train de le chercher, de le taquiner. D’ailleurs, tu lui lances un sourire des plus malicieux avant de sauter sur autre chose.
Une fois habillée de façon un peu plus convenable, c’est sur ta fameuse voiture que tu rebondis. Et évidemment, Andy, avec ton caractère, ta tendance à douter de tout – et bien trop souvent de toi-même, malheureusement – tu ne manques pas de placer une petite pique au beau milieu de ton discours. Le genre de remarque assez cinglante pour déstabiliser quelqu’un et évidemment, ça fonctionne. Ça fonctionne même encore mieux que tu ne l’avais imaginé. Subitement, ton visiteur du jour s’emballe, encore, il se met à s’agiter, à se défendre et toi … toi, tu viens croiser les bras sur ta poitrine, en le fixant avant de finalement soupirer lourdement et de passer une main sur ton visage. Dépitée.
C’est dingue ça Andy. Y’a tout un tas de vieux pervers dans ce district qui passent leur vie à te mater. Tu t’en fiches, hein, là n’est pas la question. N’empêche que, quand tu tombes le haut, généralement, ça fait son effet. Et là … là. Là. Rien. Rien du tout. Non seulement il te fixe dans les yeux avec obstination, mais en plus, quand tu abordes un peu le sujet, il t’assure qu’il n’avait aucune envie de regarder, non, qu’il ne le voulait pas. Sérieusement. Pour une fois que c’est un type dont tu ferais volontiers tes quatre heures.
▬ Ah. T’es gay c’est ça ? Tant pis. T’as marmonné tes derniers mots, de toutes façons, il est déjà en extase sur Lola, alors bon. Non franchement, hein. Y’a de quoi se sentir vexée. Ouais, ouais, c’est moi qui fais tout.
Même ta voiture à plus de succès. Non mais là, là t’es sur le cul, hein. D’ailleurs, tu viens même t’appuyer contre la carrosserie de ta jeep en murmurant un « traîtresse » accompagné d’un léger coup de pied dans l’un des pneus.
▬ J’sais pas, c’est pas trop mon domaine. Je fais que bricoler, moi. Et tu avances pour finalement venir ouvrir le capot avant afin de dévoiler le moteur. Faut que je ramène de l’essence … mais c’est devenu difficile à trouver, je suis toujours en train de réfléchir à une alternative pour ça aussi d’ailleurs, mais pour l’instant … j’ai pas trouvé. :copyright: 2981 12289 0
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Re: rainy day (tayler) Mar 29 Oct - 23:10
Rainy Day S’il y a bien quelque chose de constant dans ton attitude, Tayler, c’est que les messages ne te parviennent pas toujours dans le bon sens. Ou s’il t’arrive dans le bon ordre, tu ne les traites pas correctement. Alors oui, tu es avant tout le nez contre la voiture, puis à t'extasier sur le moteur avant comme un vrai môme. Et quand elle te parle de trouver de l’essence, tu siffles entre tes dents et en touchant un peu à tout au niveau du moteur, tu lances :
« Le jour où tu la fais démarrer, il faut À TOUT PRIX que tu me laisses voir ça ! Cette voiture est une pièce de collection, t’imagine même pas. Je n’avais presque jamais vu de voiture, mais celle-là, elle est… incroyable. Regarde-moi ce moteur ! »
Et t’es complètement survolté Tay, parce que tu viens de réaliser un de tes rêves là. Il ne manquerait plus que d’entendre le bruit du moteur qui tourne ou sentir l’odeur du gaz d’échappement pour que tu ne pleures de cette rencontre. Et tu es en train de pencher un peu plus sur le moteur, en parlant tout seul, quand tu percutes. D’un seul coup, comme ça, sans prévenir, l’information monte à ton cerveau.
Et tu te redresses si vite que ta tête cogne vraiment fort contre le capot et tu laisses échapper un gémissement de douleur et même une flopée d’injures, mais tu te recules quand même de la voiture pour te pencher et regarder Andy. Dans les yeux, mon gars, même si elle est habillée, ça vaut mieux.
« Je ne suis pas gay ! Sur ton front, une marque commence à se former, mais tu ne l’imagines pas encore. Par contre, tes yeux ronds se plissent et tu finis par demander, l’air complètement perdu. Pourquoi tu crois ça ? J’ai l’air si efféminé que ça ? Merde alors. Tu as l’air vraiment peiné, et pour cause, ton frangin te dit toujours qu’avoir des muscles, c’est être un vrai homme, quand même. Sauf que tu tiltes aussi vite que tes mots, comme toujours, peuvent être inquiétant pour une femme. Mais je ne suis pas un pervers, hein ! Et je n’ai rien vu tout à l’heure, j’te le jure. »
Qu’est-ce que tu peux être bête, Tay, quand tu t’y mets. En tout cas, tu délaisses enfin la voiture pour avancer vers la jolie rousse qui se tient toujours côté porte-conducteur. T’es plus grand qu’elle, alors quand tu poses une main légère sur son épaule, tu es obligé de baisser la tête vers elle pour la regarder.
« Je ne voulais pas paraître grossier tout à l’heure… C’est juste que je n’ai pas franchement l’habitude de voir une femme comme toi à moitié nue et que bon, j’ai été surpris. Et comment ne pas l’être. De ta main libre, tu viens ébouriffer l’arrière de tes cheveux en riant. Et je m’enfonce encore. Tu verras, c’est une caractéristique qui m’est bien propre. Si ça te saoule, je partirais, OK ? »
Parce que dans le fond, Tay, t’as surtout besoin d’amour ou de gens avec qui partager du temps. T’es un chic type, tu ne t’en rends juste pas compte. :copyright:️ 2981 12289 0
Andy C. Parker
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Re: rainy day (tayler) Dim 3 Nov - 13:16
rainy dayAndy & Tay Tu le laisses faire, parce que, malgré tout, Andy, tu es quand même sacrément fière de cette jeep. Une voiture dans un état aussi impeccable, ça ne court pas les rues et on peut dire que tu en as fourni des efforts pour que personne ne s’en approche de trop près, et pour que surtout, personne ne se permette de venir réquisitionner ton bien. Au fond, l’une des choses que tu attends le plus, c’est de pouvoir démarrer cette voiture pour la sortir de ce district et faire en sorte qu’elle soit enfin utile, qu’elle puisse rouler et surtout, qu’elle puisse te faciliter la vie. Tu pourrais aller plus loin que n’importe qui avec elle. Et puis, surtout, tu pourrais devenir riche, et si la notion d’argent avait disparue, ça ne changeait pas le fait que tu serais tout bonnement à l’abri du besoin.
Alors ouais, à partir de là, tu te tais un peu, tu le laisses se pencher sur le moteur de Lola … jusqu’à ce que subitement il se redresse, que sa tête cogne le capot juste au-dessus. Et tu grimaces. Parce que franchement, ça doit faire sacrément mal ça, hein.
▬ Ah. Que tu finis par lâcher en posant tes deux mains sur tes hanches et en agitant la tête, peut-être un peu dépitée de ta propre bêtise.
Et tu soupires, un peu, et puis tu bouges, et sans réellement le quitter des yeux, tu viens tirer un tabouret avec ton pied avant de le pousser en arrière pour le forcer à s’y asseoir. Tu prends soin, cette fois, d’accrocher tes doigts à un bout de sa chemise pour le retenir, et éviter qu’il ne tombe en arrière et puis, tu te penches sur lui pour observer son front. Il y a là une belle marque rouge qui commence déjà à enfler pour devenir une bosse. D’ici dix minutes, ce sera probablement déjà bleu ou violet. Du coup tu recules, en silence, tu viens attraper un de tes t-shirt que tu humidifies avec un fond de bouteille d’eau. Enfin, tu reviens, et tu fiches le tout sur son front.
▬ T’as pas l’ai efféminé du tout. Tu marmonnes pour le coup, parce que, ça revient presque à faire des excuses, hein. Et que t’es pas du tout habituée à ce genre de politesse. En fait … t’es juste une race en voie d’extinction, genre … comme les princes charmants dans les histoires là.
Ouais, en gros, c’est juste un mec sympa qui n’a pas profiter de ta connerie pour se rincer l’œil. Point. Pour ta défense, tu n’es vraiment pas habituée à ce genre de comportement, c’est bien pour ça que maintenant, tu te fiches complètement des yeux qui se posent sur toi. Tu n’as jamais ressenti la gêne, ou la honte. Rien.
▬ Hé, attends une minute le bossu, qu’est-ce que tu entends par « une fille comme moi » ? Je suis pas à ton goût, c’est pour ça que tu dis ça ?
T’as gonflé les joues. Et maintenant, tu te redresses et tu t’éloignes de lui pour venir presque rageusement claquer le capot de ta voiture pour venir t’y asseoir.
▬ Tu vis dans quel coin, au fait ? Ce serait bien que je le sache si tu veux qu’on bidouille des trucs ensemble de temps en temps. :copyright: 2981 12289 0
Tayler N. Thorn
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Re: rainy day (tayler) Sam 9 Nov - 16:58
Rainy Day Tu piques un de ces fards, Tayler, quand la jeune femme te dit que t’es comme un prince charmant. Une espèce en voie de disparition, ça te plait bien dit donc. Et t’es là, comme un con avant ton front douloureux à te frotter l’arrière de la tête et ce petit sourire niais. T’es comme un prince charmant p’tain. Si ton frère savait ça, ça lui en boucherait un coin ! Encore plus que cette jolie jeune femme qui vient de te le dire est en train de prendre soin de toi !
*T’as une touche !* Qu’il te dirait ton frangin et c’est peut-être pour ça que tu rougis encore plus et que tu bafouilles des remerciements qui ne ressemblent à rien d’autre qu’à un chewing-gum trop mâché. Même toi t’es pas certain d’avoir prononcé un son humain. Mais tu t’en fiches, parce que Andy, la jolie Andy devant toi, te trouves comme un prince charmant et ça, ça refait ta journée tu vois !
Alors tu continues de tenir ce tee-shirt humide sur ta tête douloureuse et tu la regardes en souriant comme le triple benêt que tu es, jusqu’à ce qu’elle reprenne la parole. Et que, encore une fois, tu restes comme un con devant elle. T’as encore loupé quelque chose, nan ?
« Ah non ! Non, non, ce n’est pas ce que j’ai dit ! Et pas ce que je pensais ! Tu dois être au goût de tout le monde vu ton corps d… Tu te figes en pleine explication et si ton visage exprimait une sorte d’angoisse, tu reviens à une expression mortifiée. J’peux pas le dire, désolé… C’est trop… irk… grossier. Tu secoues la tête, mais tu ne peux pas empêcher tes yeux de couler sur son corps, et ses formes que tu peux beaucoup trop imaginer. Tu es attirante. Beaucoup trop, je dirais même. »
C’est un marmonnement sur la fin et tu détournes les yeux en faisant la moue comme un enfant de trois ans. Parce que t’aimes pas te comporter comme un rustre, mais t’es pas spécialement doué pour mentir non plus. Et cette fille, elle risque de hanter tes rêves dans les jours à venir… Semaines mêmes, si tu te mets à bosser avec elle ! Ahhh, dans quelle merde tu t’es mis ?!
« Pas loin. Mon frère et moi partageons une petite maison à 5 minutes à pied. Tu continues de garder tes yeux loin d’elle. Tu pourras passer s’tu veux, il est sympa. »
Et pourtant, tu as un ton un peu plus sombre en lui proposant ça. Parce que cette fille, c’est complètement le type de Tobias et que tu n’as pas envie qu’il lui jette son grappin dessus. Pour une fois qu’une fille te fait un compliment, t’aimerais égoïstement la garder pour toi, même si ça ne peut être qu’en tant qu’ami.
Et tu te détournes, sans avoir jamais relevé les yeux vers elle, toujours gênés par tes paroles. À la place, tu reviens te cacher en fourrant ton nez dans le moteur et tu gardes le silence le plus longtemps possible avant de craquer. Ton visage apparaît derrière le battant de métal, et tu lui dis, brusquement :
« Tu veux diner avec moi ?! »
Sauf que tu as la voix ultra aiguë à cause du stress et que tu t’emmêles un peu les pinceaux. Donc ça ressemble plus à un “Tveudiiavecma ?” et ça te désespère presque aussi vite que tu le dis. T’es vraiment pas fait pour ça, Tayler, c’est certain maintenant... :copyright:️ 2981 12289 0
Andy C. Parker
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Re: rainy day (tayler) Mer 11 Déc - 17:39
rainy dayAndy & Tay Tu es intelligente, Andy. C’est probablement quelque chose qu’on ne pourra jamais te retirer. C’est comme ça, c’est … dans ton sang, on va dire, même si tu n’as jamais cru à l’hérédité de ce genre de chose. Tu n’as jamais eu l’occasion de faire des études, non, et pourtant, des connaissances, tu en as. Acquise sur le tas. En bidouillant, en fouinant, en observant. C’est comme ça que tu t’es faite, toute seule en plus, comme une grande ouais. Mais force est de constater ma grande, que tu as de sacrées lacunes dans bien des domaines. Celui des hommes, pour commencer, du genre humain dans sa globalité, en réalité, sans doute, mais les hommes sont certainement au-dessus du lot. Tu plais, Andy, et ça tu le sais. Ton corps attire le regard de gente masculine, ce n’est pas que tu as trop confiance en toi, ou tes capacités de séduction, ce n’est même pas une forme de narcissisme, c’est un fait, avéré et observé. Si tu veux te glisser dans le lit d’un homme, il te suffit de demander, du moins, pour une grande majorité de ceux qui vivent dans ce district. Le truc, c’est qu’avec les autres, tu as un peu plus de mal. C’est difficile, hein, d’admettre qu’il reste encore, au sein de ce monde de fous, des hommes qui ne considèrent pas une jolie nana dans ton genre comme un simple objet de plaisir. Qu’il y a encore, dans le coin, des types comme ce Tayler, avec une certaine intelligence, et de la conversation intéressante. C’est pour ça que tu réagis comme ça. T’es surprise. Et pendant un moment, tu as tellement du mal à y croire que tu interprètes bien mal chacune de ses paroles à ton sujet.
Et devant ses explications, tu plisses les yeux. Tu crois comprendre où il veut en venir, du moins, tu l’imagines. « Grossier ? » Ça alors. Il se soucis même de la politesse. Quand tu disais qu’il était d’une race en voix d’extinction, Andy, tu étais bien loin du compte. Ce type, c’est genre … un dinosaure des temps modernes, c’est sûr. « Ok. Ça marche. Je comprends. » Un peu du moins. Tu es jolie, mais il est trop poli. Voilà. C’est ta conclusion. Et maintenant que tu en es là, tu changes tout simplement de sujet pour enchaîner sur quelque chose de probablement bien moins gênant pour lui.
« Je vois … Bizarre, on ne s’est jamais croisés, non ? » Tu te dis que tu ne l’aurais probablement pas raté, mais en même temps, tu te connais assez pour savoir que c’est possible. Il suffit que tu ais été trop distraite, trop occupée ou accaparée par quelque chose. « Pourquoi pas, si tu sais cuisiner. » Et tu lui lances un large sourire, taquin, malicieux. Toi, tu es nulle pour te faire à manger, tu avales ce que tu trouves, et c’est vrai que parfois, c’est pas terrible … il t’es même arrivé de manger certaines racines ou certains légumes crus, directement, sans passer par la case cuisson et si certains s’étaient avérés mangeables les autres t’avais laissés un sale souvenir. « Où ça ? Chez toi ou chez moi ? » … Bon d’accord, ça ressemble à une proposition super bizarre mais, toi, finalement, tu trouves ça assez drôle, vu que maintenant, tu en es à l’observer pour guetter sa réaction. :copyright: 2981 12289 0
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Re: rainy day (tayler)
rainy day (tayler)
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T’es rentrée. Merde, Andy, t’es enfin rentrée et cette fois, t’aurais pensé que jamais tu n’y arriverais. C’est fou, hein, le nombre de galère qui a pu te tomber dessus depuis que t’as eu la mauvaise idée de quitter le District par ce temps. Vous êtes au beau milieu du désert, l’été se termine seulement, et pourtant, la pluie ne fait que tomber, encore, et encore, au moins une fois par semaine, une bonne averse, et puis le lendemain, un soleil de plomb. Ce monde est fou, ouais. Même la météo semble avoir été touchée ce virus étrange, elle n’en fait qu’à sa tête, si bien que parfois, tu n’arrives même plus à suivre. Cette averse, tu savais que tu allais te la prendre. Bien sûr que tu le savais. Tu l’as vue, dans le ciel, quand t’as quitté les murs mais tu voulais ces pièces, à tout prix. Des jours, des semaines même que tu les cherches, ces fameuses pièces, tu n’as jamais mis la main dessus et pourtant, pour une raison des plus obscures, il a fallu que tu te mettes dans le crâne de les avoir, aujourd’hui.
